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Marie a dit

        "Je ne vous promets pas d'être heureuse dans ce monde mais dans l'autre »

(à Sainte Bernadette, le 18 février 1858).

Texte Libre

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 15:09

Audience  du 22 Aout : A l'instar de Marie, Benoît XVI invite les fidèles à accueillir Jésus



Devant plusieurs milliers de fidèles réunis ce mercredi 22 août dans la cour du Palais apostolique de Castel Gandolfo pour l’Audience générale, Benoît XVI s’est arrêté sur la figure de la Vierge Marie, « la voix du salut et de l’espérance ». Huit jours après la fête de l’Assomption, une solennité instituée par Pie XII en 1954, le Pape a invité les fidèles dans sa catéchèse à imiter la foi de Marie afin d’accueillir Jésus dans leur vie quotidienne. Il a également insisté sur le titre de Reine donné à Marie après la réforme post-conciliaire du calendrier liturgique. A plusieurs reprises le Pape invoque Marie sous son titre de Reine : « Reine des cieux », « Reine des anges, des prophètes ou encore des patriarches ».

Marie nous aide dans les moments difficiles

Benoît XVI associe ce titre non pas à un concept de pouvoir, mais à ceux de l’humilité et du service. « Le titre de roi ou de reine, souligne le Pape, peut avoir une connotation vulgaire, mais ce n’est pas le sens donné à Jésus ou à Marie (…) Le Christ est un roi qui n’a rien à voir avec les puissants sur cette terre, il sert ses serviteurs, comme il l’a toujours démontré toute sa vie ». Cela vaut également pour Marie, précise Benoît XVI qui invite ainsi les fidèles à suivre son exemple. On l'écoute s’adressant aux pèlerins francophones RealAudio MP3 

Marie veille ainsi sur nous, « sur ceux qui se tournent vers elle dans la prière pour demander sa protection maternelle ou son aide céleste après s’être égarés, oppressés par la douleur causée par les tristes vicissitudes de la vie. » Benoît XVI se veut ainsi rassurant : « nous savons que la vierge Marie qui a une partie du destin du monde entre ses mains, nous aime et nous aide dans les moments difficiles. »

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 00:23

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 30 mai
2012

[Vidéo]

 

Chers frères et sœurs, pour l’apôtre Paul la prière est une rencontre personnelle avec Dieu, un dialogue entre le oui fidèle de Dieu et l’amen confiant du croyant. Il témoigne aux Corinthiens assaillis par le doute et le découragement, que la grâce du Seigneur l’a toujours accompagné au milieu des épreuves. Même prisonnier, il reste intérieurement libre, porté par l’unique souci d’annoncer l’Évangile à tous. ‘La Parole de Dieu n’est pas enchaînée’, écrira-t-il à Tite. Paul exhorte à surmonter les difficultés, en étant uni au Christ, qui prend sur lui la souffrance et le péché du monde et apporte l’espérance et la rédemption. La consolation de Dieu nous est donnée dans la prière quotidienne. Et ainsi réconfortés, nous pouvons consoler nos frères. La foi est le don gratuit de Dieu, le oui de Dieu à l’homme dans le Christ qui nous apprend à vivre en l’aimant et en aimant nos frères. Malgré nos infidélités continuelles, ‘les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables’ ! Ce mode d’agir de Dieu est bien différent du nôtre, chers amis. Dans nos relations avec les autres, nous avons du mal à persévérer dans l’amour gratuit, qui entraîne effort et sacrifices. Appuyons-nous sur la fidélité de Dieu qui cherche toujours à nous rejoindre. Répondons à son désir de communion avec nous par l’amen joyeux et vrai de toute notre vie.

* * *

Je salue les pèlerins francophones, particulièrement l’Association Markant de Belgique, et les groupes de Nouméa, en Nouvelle Calédonie, et de Châteauneuf de Galaure, ainsi que les jeunes du Collège Saint André de Colmar. Puisse l’Esprit Saint créer en nous le désir de suivre le Christ pour annoncer l’Évangile à tous ! Je vous souhaite un bon pèlerinage.

 

 

© Copyright 2012 - Libreria Editrice Vaticana

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 11:48

Audience générale : « Que la profonde réalité de la paternité de Dieu réchauffe notre cœur »



Benoît XVI a poursuivi, ce mercredi matin, lors de l’audience générale au Vatican son cycle de catéchèses sur la prière. Le Pape s’est attardé sur le lien qui unit les chrétiens à Dieu : « une relation de confiance filiale ». Benoît XVI a rappelé que le christianisme n’était pas une religion basée sur la peur mais « une religion de confiance et d’amour envers le Père qui nous aime » et il a invité les fidèles à apprendre « à goûter la beauté d’être des enfants de Dieu. » Benoît XVI a notamment souligné que "la beauté, la grandeur et la consolation profonde contenues dans le mot père, avec lequel dans la prière nous nous adressons à Dieu, étaient peut-être mal perçues aujourd'hui. Souvent, la figure paternelle n'est pas assez affirmée, présente, a-t-il déploré. “L’absence du père dans la vie d’un enfant, a insisté le Pape est un grand problème de notre époque et, pour cela, il devient difficile de comprendre profondément que Dieu est notre père“. Écoutez le Pape s’adressant aux pèlerins francophones. RealAudioMP3

SOURCES: RADIO VATICAN.

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 23:59

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 23 mai
2012

[Vidéo]

 

Chers frères et sœurs,

L’Esprit-Saint nous enseigne à nous adresser à Dieu en l’appelant « Abbà, Père ». Il est le don du Ressuscité qui nous met dans une relation de confiance filiale avec Dieu. Que cette profonde réalité de la paternité de Dieu réchauffe notre cœur et nourrisse notre prière ! Dieu est d’abord notre Père parce qu’il est notre Créateur. Plus encore, par son Incarnation, sa Mort et sa Résurrection, Jésus qui est le « Fils » au sens plein, nous accueille dans son humanité et dans son être de Fils. Et nous devons le devenir toujours plus en grandissant dans la communion avec Lui pour entrer plus intimement dans la relation d’amour avec le Père. La prière chrétienne n’est jamais à sens unique, de nous vers Dieu, elle est l’expression d’une relation réciproque où Dieu agit toujours le premier : c’est l’Esprit-Saint qui crie en nous « Abba, Père ! », quand nous lui ouvrons notre cœur pour qu’il demeure en nous. Cette présence ouvre notre prière et notre vie aux horizons de la Trinité et de l’Église. La prière de Jésus devient notre prière. Chers amis, dans notre prière, apprenons à goûter la beauté d’être des enfants de Dieu. Laissons l’Esprit agir en nous pour rendre notre pensée et notre action toujours plus conformes à celles de Jésus !

* * *

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 20:04

 

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 16 mai
2012

 

 

Chers frères et sœurs, après avoir réfléchi sur la prière dans le livre des Actes des Apôtres, je voudrais commencer aujourd’hui à parler de la prière dans les Lettres de Saint Paul. L’Apôtre des gentils présente la prière dans une grande richesse de formes et la fait pénétrer toutes les réalités personnelles et communautaires. Pour lui, la prière est avant tout le fruit de la présence vivifiante du Père et de Jésus Christ en nous par l’Esprit Saint. Plus nous progressons dans le dialogue avec Dieu, plus nous percevons le sens de nos limites et le besoin de nous confier toujours au Seigneur. Par sa présence et son action dans notre fragilité, l’Esprit du Père et du Fils nous transforme, réalise notre union au Christ. Il est le principe intérieur de toute notre action. Il nous rend capable d’abandonner toute peur et tout esclavage pour vivre la liberté des fils de Dieu, qui est une liberté pour le bien et la vie. Lorsque l’Esprit du Christ guide notre prière, notre rapport avec Dieu devient si profond qu’aucune réalité ne peut l’ébranler. Soutenue par l’Esprit du Christ, la prière du croyant s’ouvre au partage des souffrances de son temps et devient un canal d’espérance pour toute l’humanité. Chers amis, comme nous l’enseigne Saint Paul, ouvrons-nous à la présence et à l’action du Saint Esprit.

* * *

Je salue les pèlerins francophones, en particulier les Frères du Sacré-Cœur, les Maronites de Cotonou, les fidèles venus d’Haïti et de la Réunion, les Amis de Madeleine Delbrel et tous les jeunes ! Puissiez-vous laisser l’Esprit habiter en vous et y imprimer le visage du Christ pour devenir libres et capables de vivre dans l’amour de Dieu et des autres. Bon pèlerinage à tous !

 

© Copyright 2012 - Libreria Editrice Vaticana

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 17:00

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Palais pontifical de Castel Gandolfo
Mercredi
1er septembre 2010

 

 

Sainte Hildegarde de Bingen

Chers frères et sœurs,

En 1988, à l’occasion de l’Année mariale, le vénérable Jean-Paul II a écrit une Lettre apostolique intitulée Mulieris dignitatem, traitant du rôle précieux que les femmes ont accompli et accomplissent dans la vie de l’Eglise. «L'Eglise — y lit-on — rend grâce pour toutes les manifestations du génie féminin apparues au cours de l'histoire, dans tous les peuples et dans toutes les nations; elle rend grâce pour tous les charismes dont l'Esprit Saint a doté les femmes dans l'histoire du Peuple de Dieu, pour toutes les victoires remportées grâce à leur foi, à leur espérance et à leur amour: elle rend grâce pour tous les fruits de la sainteté féminine» (n. 31).

Egalement, au cours des siècles de l’histoire que nous appelons habituellement Moyen Age, diverses figures de femmes se distinguent par la sainteté de leur vie et la richesse de leur enseignement. Aujourd’hui, je voudrais commencer à vous présenter l’une d’entre elles: sainte Hildegarde de Bingen, qui a vécu en Allemagne au XIIe siècle. Elle naquit en 1098 en Rhénanie, probablement à Bermersheim, près d’Alzey, et mourut en 1179, à l’âge de 81 ans, en dépit de ses conditions de santé depuis toujours fragiles. Hildegarde appartenait à une famille noble et nombreuse, et dès sa naissance, elle fut vouée par ses parents au service à Dieu. A l’âge de huit ans, elle fut offerte à l’état religieux (selon la Règle de saint Benoît, chap. 59) et, afin de recevoir une formation humaine et chrétienne appropriée, elle fut confiée aux soins de la veuve consacrée Uda de Göllheim puis de Judith de Spanheim, qui s’était retirée en clôture dans le monastère bénédictin Saint-Disibod. C’est ainsi que se forma un petit monastère féminin de clôture, qui suivait la Règle de saint Benoît. Hildegarde reçut le voile des mains de l’évêque Othon de Bamberg et en 1136, à la mort de mère Judith, devenue magistra (Prieure) de la communauté, ses concours l’appelèrent à lui succéder. Elle accomplit cette charge en mettant à profit ses dons de femme cultivée, spirituellement élevée et capable d’affronter avec compétence les aspects liés à l’organisation de la vie de clôture. Quelques années plus tard, notamment en raison du nombre croissant de jeunes femmes qui frappaient à la porte du monastère, Hildegarde se sépara du monastère masculin dominant de Saint-Disibod avec la communauté à Bingen, dédiée à saint Rupert, où elle passa le reste de sa vie. Le style avec lequel elle exerçait le ministère de l’autorité est exemplaire pour toute communauté religieuse: celui-ci suscitait une sainte émulation dans la pratique du bien, au point que, comme il ressort des témoignages de l’époque, la mère et les filles rivalisaient de zèle dans l’estime et le service réciproque.

Déjà au cours des années où elle était magistra du monastère Saint-Disibod, Hildegarde avait commencé à dicter ses visions mystiques, qu’elle avait depuis un certain temps, à son conseiller spirituel, le moine Volmar, et à sa secrétaire, une consœur à laquelle elle était très attachée Richardis de Strade. Comme cela est toujours le cas dans la vie des véritables mystiques, Hildegarde voulut se soumettre aussi à l’autorité de personnes sages pour discerner l’origine de ses visions, craignant qu’elles soient le fruit d’illusions et qu’elles ne viennent pas de Dieu. Elle s’adressa donc à la personne qui, à l’époque, bénéficiait de la plus haute estime dans l’Eglise: saint Bernard de Clairvaux, dont j’ai déjà parlé dans certaines catéchèses. Celui-ci rassura et encouragea Hildegarde. Mais en 1147, elle reçut une autre approbation très importante. Le Pape Eugène III, qui présidait un synode à Trèves, lut un texte dicté par Hildegarde, qui lui avait été présenté par l’archevêque Henri de Mayence. Le Pape autorisa la mystique à écrire ses visions et à parler en public. A partir de ce moment, le prestige spirituel d’Hildegarde grandit toujours davantage, d’autant plus que ses contemporains lui attribuèrent le titre de «prophétesse teutonique». Tel est, chers amis, le sceau d’une expérience authentique de l’Esprit Saint, source de tout charisme: la personne dépositaire de dons surnaturels ne s’en vante jamais, ne les affiche pas, et surtout, fait preuve d’une obéissance totale à l’autorité ecclésiale. En effet, chaque don accordé par l’Esprit Saint est destiné à l’édification de l’Eglise, et l’Eglise, à travers ses pasteurs, en reconnaît l’authenticité.

Je parlerai encore une fois mercredi prochain de cette grande femme «prophétesse», qui nous parle avec une grande actualité aujourd’hui aussi, à travers sa capacité courageuse à discerner les signes des temps, son amour pour la création, sa médecine, sa poésie, sa musique, qui est aujourd’hui reconstruite, son amour pour le Christ et pour son Eglise, qui souffrait aussi en ce temps-là, blessée également à cette époque par les péchés des prêtres et des laïcs, et d’autant plus aimée comme corps du Christ. Ainsi, sainte Hilegarde nous parle-t-elle; nous l’évoquerons encore mercredi prochain. Merci pour votre attention.

* * *

Je salue avec joie les pèlerins francophones, en particulier l’aumônerie des jeunes travailleurs du Golfe de Saint Tropez. À la suite de Sainte Hildegarde dont je parlerai plus amplement prochainement, puissiez-vous, chers frères et sœurs, vous laisser instruire par l’Esprit Saint. Vous découvrirez alors les dons que le Seigneur vous fait pour le service de l’Église et du monde entier. Bon pèlerinage à tous et bonne rentrée à ceux qui vont reprendre leur travail ou le chemin des études. Je pense particulièrement aux enfants et aux jeunes.

 

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana

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