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Marie a dit

        "Je ne vous promets pas d'être heureuse dans ce monde mais dans l'autre »

(à Sainte Bernadette, le 18 février 1858).

Texte Libre

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 12:44

JEAN-PAUL II

ANGÉLUS

Dimanche 19 novembre 1978

 

Aujourd'hui nous récitons 1'Angélus du dimanche.

Toutefois, en de nombreux endroits, il existe la belle coutume de le réciter même les jours fériés, durant le travail. Lorsque la cloche sonne l'Angélus, les personnes arrêtent leur travail, pour quelques instants, et se rappellent le mystère de l'Incarnation du Verbe Eternel, mystère lié à l'Annonciation de l'Ange à Marie. C'est une belle coutume, dense de signification, mais qui, malheureusement, semble s'évanouir dans notre vie industrialisée et fébrile. Malgré cette situation nous ne pouvons oublier la vérité profonde que contient en soi l'antique dicton des Bénédictins : "ora et labora" - prie et travaille.

La prière unit les hommes à Dieu et les unit fraternellement entre eux.

En ce dimanche, où en Italie se célèbre la "Journée du Migrant", je désire, par cette commune prière, m'unir à tous ceux qui pour divers motifs, surtout pour recherche de travail, de gain, de meilleures conditions de vie, se trouvent hors de la Patrie, hors de l'Italie.

L'émigration est un phénomène universel. Il est impossible d'exprimer en peu de paroles tout ce qui devrait être dit à ce sujet. Une chose est certaine, il faut en ce jour se transférer, par la pensée et par le cœur, auprès de tant de foyers domestiques, de tant de localités de notre Patrie, en d'autres Pays, en d'autres localités, en d'autres lieux de travail, là où vivent et travaillent des fils et des filles de la terre italienne. Toujours nous nous souvenons d'eux, nos sentiments et nos vœux les accompagnent.

Que Dieu bénisse leur vie et leur travail. Qu'ils n'oublient pas ceux qu'ils ont laissé. Qu'ils sachent que nous pensons à eux, que nous nous occupons d'eux et que nous prions pour eux.

L'Episcopat italien, par une Commission spéciale, entretient un contact permanent avec les émigrés. D'autres Conférences épiscopales le font également, par exemple la Conférence de l'épiscopat polonais, dont l'activité dans ce domaine m'est très connue.

Très chers frères et sœurs !

N'importe où que vous vous trouviez dans le monde, persévérez dans la foi et conservez le noble héritage, emporté du sol natal.

Je vous recommande au Bon Pasteur, le Christ et à sa Mère.

Interrompez un moment les autres engagements et arrêtez-vous en esprit ici, avec nous. Récitons ensemble l'Angélus...

Je désire adresser un affectueux salut et un sincère éloge aux élèves de la cinquième classe de l'Ecole "Pelà-Tono" de Este, province de Padoue, qui sont venues à Rome pour recevoir le prix national de la Bonté "Livio Tempesta" pour l'année 1978.

Bravo ! vraiment bravo, chères petites filles ! Que votre généreux dévouement aux autres soit un encouragement pour tous à devenir toujours plus charitables avec le prochain, afin de rendre meilleure la société.

Que vous accompagne ma particulière bénédiction apostolique, que j'élargis à votre maîtresse, à vos supérieurs, à vos parents et à tous vos amis grands et petits.

 

© Copyright 1978 - Libreria Editrice Vaticana

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 12:41

JEAN-PAUL II

ANGÉLUS

Dimanche 12 novembre 1978

 

Chers frères et sœurs,

Cette journée a pour moi une signification spéciale. Aujourd'hui, en effet, en prenant possession de la Basilique de Saint-Jean-de-Latran, je me prépare à assumer, dans le sillon de mes vénérables Prédécesseurs, la Chaire d'Evêque du Diocèse de Rome.

Je me suis préparé à cet acte par la rencontre avec le Cardinal Ugo Poletti, Vicaire de la ville, avec Mgr le Vice-Gérant et avec les Evêques auxiliaires, qui m'ont décrit les lignes d'ensemble des activités pastorales diocésaines avec leur organisation. Dans cette préparation, la rencontre avec le clergé romain, le 9 novembre, fête de la Dédicace de la Basilique du Latran et, le lendemain, celle avec les religieuses, dont le Diocèse de Rome est particulièrement riche ont été pour moi d'un particulière importance.

La cérémonie au Latran aura lieu aujourd'hui à 17 h. En vous voyant si nombreux sur la Place Saint-Pierre pour l'habituel angélus de midi, je désire dès maintenant exprimer mon très cordial salut à Rome, à tous les Romains, qui désormais sont les diocésains du nouveau Pape.

Je salue les familles : les parents et leurs enfants !

Je salue les jeunes !

Je salue tous les malades et en particulier, ceux qui sont hospitalisés dans les nombreux hôpitaux et cliniques de notre Ville. Avec eux je salue les médecins, tous les employés aux services de la santé, les aumôniers et les sœurs.

Je salue toutes les personnes âgées et ceux qui souffrent dans la solitude.

Je salue toutes les écoles, les universités de Rome, et d'une façon spéciale les Universités pontificales, professeurs et étudiants !

En outre j'exprime un salut cordial à chaque paroisse de Rome, à chacune en particulier et à toutes ensemble.

Ces jours derniers j'ai noté que beaucoup de journaux annonçaient qu'après mon élection au pontificat, plusieurs personnes, surtout des journalistes, sont allés visiter la paroisse d'où je proviens, Wadowice, dans l'archidiocèse de Cracovie. Au curé actuel, qui autrefois fut aussi mon professeur de religion au Lycée, il a été demandé plusieurs fois de montrer le registre des baptisés en 1920, où se trouve mon nom ainsi que des notes sur mon ordination, ma consécration épiscopale, ma nomination au Collège des cardinaux et enfin ce qui arriva le 16 octobre dernier.

Avec une pensée émue je me reporte à ma paroisse natale. Elle me rappelle que chaque paroisse est la communauté fondamentale du Peuple de Dieu où le Christ est présent au moyen de 1'évêque et des prêtres qui agissent en son nom.

Ainsi, aujourd'hui, je pense, avec une grande émotion, à chaque paroisse de Rome. Je pense à toutes ces communautés, cellules vivantes de l'Église de ce diocèse, que le Seigneur m'a confiées d'une façon si admirable.

En posant le pied sur le seuil de la Basilique du Latran, je le pose en même temps sur le seuil de chaque paroisse, sur le seuil de toutes les paroisses qui à Rome sont au nombre de 296.

En ce jour si solennel et si important pour le nouvel Evêque de Rome, j'embrasse tout le monde en pensée et avec le cœur, et je me recommande à vos pensées et à vos cœurs. Je me recommande surtout à vos prières. Récitons l'Angélus, en nous souvenant en particulier des évêques défunts de Rome !

Je sais que sont ici présents ce matin les adhérents à la Confédération nationale des exploitants du Latium, qui célèbrent aujourd'hui leur "Journée de la Reconnaissance". Je désire leur adresser une parole de salut et d'approbation. Il est juste de remercier Dieu. C'est toujours juste, mais d'une manière spéciale au terme d'une année agricole, au cours de laquelle on a pu expérimenter encore une fois la bonté de Dieu dans l'abondance des fruits de la terre.

La stupeur émerveillée et la reconnaissance joyeuse sont les attitudes spontanées de l'âme qui, à travers les biens matériels, sait remonter, au généreux Créateur de toute chose. Je vous dirai donc, avec Saint Paul : "Soyez toujours joyeux, priez sans cesse, en toute chose rendez grâce" (Th 5, 16-18).

Je salue, ensuite les membres du Mouvement chrétien des travailleurs, réunis ces jours-ci à Rome pour leur conseil national. Témoigner le Christ dans le monde du travail : voilà votre engagement et votre programme.

Que vous soutienne et vous accompagne ma bénédiction.

 

© Copyright 1978 - Libreria Editrice Vaticana

 

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 12:38

ANGÉLUS

Dimanche 5 novembre 1978

 

 

Louange à Jésus-Christ !

Je veux spécialement consacrer la journée de ce dimanche aux saints patrons d’Italie. J’ai conscience qu’en montant sur le siège de saint Pierre, à Rome, je me suis trouvé au centre de l’histoire de ce pays et de cette nation. L’Italie ! Qui ne connaît son passé lié à la puissance de la Rome ancienne — la ville de Rome et l’empire romain ! C’est précisément au cœur de cet empire qu’était venu Pierre, à qui le Christ avait dit : « Confirme tes frères » (Lc 22, 32). Pierre avait été envoyé à Rome par la main toute-puissante du Seigneur lorsqu’il l’avait délivré de la prison de Jérusalem, des chaînes d’Hérode.

Au Conclave, après mon élection, je pensais : « que vais-je dire aux Romains lorsque je me présenterai devant eux comme leur évêque, moi qui viens d’un « pays lointain », de Pologne ? » Je me suis alors souvenu de saint Pierre et j’ai pensé : « Il y a bientôt deux mille ans, vos ancêtres avaient accepté un nouveau venu, alors vous aussi vous m’accueillerez. » Peut-être ne convient-il pas de revenir sur ce sujet alors que les circonstances qui ont suivi ont confirmé avec quelle cordialité vous avez accueilli, après tant de siècles, un Pape non italien. Je veux donc remercier d’abord Dieu et ensuite vous de la magnanimité que vous m’avez manifestée dès le début et par la suite. Et aujourd’hui, voulant répondre d’une façon toute particulière à votre accueil, j’irai auprès de vos saints patrons, à Assise, la ville de saint François, et sur le tombeau de sainte Catherine de Sienne qui, comme vous le savez, se trouve à la basilique Santa Maria sopra Minerva, à Rome (malheureusement les jours étant trop courts au mois de novembre, je ne pourrai pas aller aussi à Sienne aujourd’hui, comme je l’aurais tant désiré). C’est ainsi que Jean-Paul II veut s’insérer dans l’histoire du salut, gravée d’une façon si éloquente et abondante dans l’histoire de l’Italie et dans les divers lieux de ce pays.

L’Italie, Rome, ces noms m’ont toujours été familiers et chers. L’histoire de la Pologne, l’histoire de l’Église dans mon pays, sont remplies d’événements évoquant Rome et l’Italie et qui me les rendaient chères, miennes pour ainsi dire. Cracovie, la ville dont je viens, est souvent appelée « la Rome polonaise ». J’espère qu’en venant de la « Rome polonaise » à la Rome éternelle je pourrai, en tant qu’évêque de Rome, servir tous les hommes, sous la protection de la Mère de l’Église et de vos saints patrons, mais en particulier votre terre si chère et les hommes qui m’ont accepté avec tant de bienveillance.

Récitons l’Angélus. Prions pour Rome et pour l’Italie. Nous recommandons dans notre prière tous les habitants de cette terre si bénie de Dieu. Nous recommandons aussi tous ses morts, tous ceux qui sont dispersés, les victimes de la guerre.

 

© Copyright 1978 - Libreria Editrice Vaticana

 

 

 

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 12:30

ANGÉLUS

Solennité de la Toussaint
Mercredi 1er novembre 1978

 

Aujourd'hui, je vous demande, d'une façon tout à fait spéciale, à vous qui êtes ici réunis pour réciter avec moi 1'Angélus, de vous arrêter un moment pour réfléchir sur le mystère de la liturgie du jour.

L'Eglise vit dans une grande prospective. Celle-ci l'accompagne toujours, la façonne sans cesse et l'oriente vers l'éternité. La liturgie du jour met en évidence la réalité eschatologique, réalité qui jaillit de tout le plan du salut en même temps que de l'histoire de l'homme, réalité qui donne le sens ultime à l'existence même de l'Eglise et à sa mission.

C'est pour ces raisons que nous vivons avec une si grande intensité la fête de la Toussaint, de même que la journée de demain : la Commémoration de tous les défunts. Ces deux jours portent en eux, d'une manière spéciale, la foi en "la vie éternelle", (les dernières paroles du Credo apostolique).

Bien que ces deux journées placent devant les yeux de notre âme la mort inéluctable, elles donnent en même temps un témoignage de la vie.

L'homme qui selon les lois de la nature est "condamné à mort", l'homme qui vit dans la perspective de l'anéantissement de son corps, cet homme vit en même temps, dans l'attente de la vie future, et il est appelé à la gloire.

La solennité de la Toussaint place devant les yeux de notre foi tous ceux qui déjà ont rejoint la plénitude de leur appel à l'union avec Dieu. Le jour qui commémore les défunts fait converger nos pensées vers ceux qui, ayant laissé ce monde, attendent dans l'expiation de rejoindre cette plénitude d'amour que requiert l'union avec Dieu.

Il s'agit de deux grands jours pour l'Eglise qui, dans un certain sens, "prolonge sa vie" dans ses saints et en tous ceux qui, par leur service à la vérité et à l'amour, se sont préparés a cette vie.

C'est pour cela que dans les premiers jours de novembre l'Eglise s'unit d'une façon spéciale à son Rédempteur qui, par sa mort et sa résurrection, nous a introduits dans la réalité même de cette vie. Et en même temps elle fait de nous "un règne de prêtres" pour son Père.

C'est exactement aujourd'hui que moi aussi, dans le recueillement, je remercie le Seigneur pour les trente-deux ans de sacerdoce qui ont leur anniversaire le jour solennel de la Toussaint.

Pour ces motifs, à notre commune prière j'ajouterai une intention spéciale pour les vocations sacerdotales dans l'Eglise du monde entier. Je m'adresse au Christ afin qu'il appelle beaucoup de jeunes en leur disant : "Viens et suis-moi". Et je demande aux jeunes de ne pas s'opposer, de ne pas répondre : "non". A tous je demande de prier et de collaborer pour les vocations. La moisson est grande.

La festivité de la Toussaint nous dit justement combien la moisson est abondante.

Pas la moisson de la mort, mais du salut. Non la moisson du monde, image passagère, mais la moisson du Christ qui dure pour les siècles.

Récitons ensemble 1"'Angelus Domini"...

 

© Copyright 1978 - Libreria Editrice Vaticana

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 12:27

ANGÉLUS

Dimanche 29 octobre 1978

 

Nous nous retrouvons, comme nous l’avons fait il y a huit jours, pour réciter ensemble l’Angélus. Elle a passé bien vite cette semaine, qui fut riche en rencontres et visites importantes.

Aujourd’hui, dernier dimanche d’octobre, je voudrais attirer votre attention sur le Rosaire. Pour toute l’Église, en effet, octobre est le mois du Rosaire.

Le Rosaire est ma prière préférée. C’est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur. Dans cette prière, nous répétons de multiples fois les paroles de l’Archange et d’Élisabeth à la Vierge Marie. Toute l’Église s’associe à ces paroles. On peut dire que le Rosaire est, d’une certaine manière, une prière-commentaire du dernier chapitre de la Constitution Lumen gentium du IIe Concile du Vatican, chapitre qui traite de l’admirable présence de la Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l’Église. En effet, sur l’arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus-Christ. Réunis en mystères joyeux, douloureux et glorieux ils nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le cœur de sa Mère, pourrions- nous dire. En même temps, nous pouvons rassembler dans ces dizaines du Rosaire tous les événements de notre vie individuelle ou familiale, de la vie de notre pays, de l’Église, de l’humanité : c’est-à-dire nos événements personnels ou ceux de notre prochain, et en particulier de ceux qui nous sont les plus proches, qui nous tiennent le plus à cœur. C’est ainsi que la simple prière du Rosaire s’écoule au rythme de la vie humaine.

Au cours de ces dernières semaines, j’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de personnes représentant divers milieux, nations, Églises et communautés chrétiennes. Je veux assurer que je n’ai pas manqué de traduire ces rapports dans le langage de la prière du Rosaire, pour que tous puissent se retrouver au cœur de la prière qui donne à toutes choses leur pleine dimension.

Ces dernières semaines, j’ai reçu aussi — et le Saint- Siège pareillement — de nombreuses manifestations de bienveillance provenant d’hommes du monde entier. Je veux traduire ma gratitude dans les dizaines du Rosaire pour pouvoir l’exprimer non seulement d’une manière humaine, mais aussi dans la prière, dans cette prière si simple et si riche. De tout cœur, je vous exhorte tous à la réciter.

Hier après-midi, j’ai été dans les grottes de la basilique du Vatican où j’ai célébré la messe pour le trentième jour de la mort de mon prédécesseur Jean-Paul Ier. Et hier, comme vous le savez, c’était aussi le vingtième anniversaire de l’élection du Pape Jean XXIII, dont l’image paternelle est toujours vivante dans le cœur des fidèles.

Jean XXIII a été un Pape que j’ai beaucoup aimé et qui a été intensément aimé. Souvenons-nous de lui dans notre prière. Et surtout efforçons-nous de mettre en pratique les précieux enseignements qu’il nous a laissés par ses paroles, sa volonté de fidélité à la tradition et d’aggiornamento, sa vie et sa sainte mort.

Maintenant, disons ensemble : Angelus Domini… 

 

© Copyright 1978 - Libreria Editrice Vaticana

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 12:20

ANGÉLUS

Dimanche 22 octobre 1978

 

Chers frères et sœurs, je désire reprendre la magnifique habitude de mes prédécesseurs et réciter avec vous l’Angelus Domini.

La messe solennelle d’ouverture de mon ministère de Successeur de Pierre est à peine terminée. Afin de vivre intensément ce moment historique, nous devions professer ensemble notre foi commune, que nous récitons chaque jour au Credo des apôtres : « Je crois en la sainte Église catholique » et au Credo de Nicée-Constantinople, « Je crois l’Église une, sainte, catholique et apostolique. »

Tous ensemble, nous avons pris conscience de cette merveilleuse vérité sur l’Église, que le Concile Vatican II a développée dans deux documents : dans la Constitution dogmatique Lumen gentium et dans la Constitution pastorale Gaudium et spes sur l’Église dans le monde de ce temps.

À présent, il nous faut arriver à une profondeur plus grande encore. Il faut rejoindre à ce moment de l’histoire du monde, quand le Verbe se fait chair ; quand le Fils de Dieu devient homme. L’histoire du salut atteint ici son sommet et. en même temps, recommence à nouveau sous sa forme définitive, quand la Vierge de Nazareth accepte l’annonce faite par l’Ange et prononce les paroles : « qu’il me soit fait selon ta parole » (Lc 1, 38).

À ce moment, l’Église est presque conçue. Remontons donc au début du mystère. En celui-ci, nous embrassons une fois encore tout le contenu de la solennité d’aujourd’hui. En celui-ci nous embrassons tout le passé de la chrétienté et de l’Église, qui a trouvé son centre ici à Rome. En ce mystère, essayons d’embrasser tout l’avenir de ce pontificat, du Peuple de Dieu et de toute la famille humaine, parce que la famille a son origine dans la volonté du Père — mais est toujours conçue sous le cœur de la Mère.

En cette foi, et animés de cette espérance, prions.

Vous êtes l’avenir du monde, l’espérance de l’Église. Vous êtes mon espérance.

 

© Copyright 1978 - Libreria Editrice Vaticana

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