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Marie a dit

        "Je ne vous promets pas d'être heureuse dans ce monde mais dans l'autre »

(à Sainte Bernadette, le 18 février 1858).

Texte Libre

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 19:00

J’ai vingt-cinq ans. Je suis la deuxième d’une famille musulmane classique en Algérie. Nous
sommes neuf et l’aîné est un garçon. La mosquée est juste devant la maison. Mon père est
pratiquant : la prière, le ramadan… À quatorze ans, j’ai choisi de mettre la grande robe et le
voile. J’avais une image de Dieu, faite d’obligations. J’avais appris que l’Islam était la seule
vraie religion. J’ai surpris mes parents en voulant mettre le voile, car j’étais très jeune. Au
début je le mettais seulement pour aller à l’école, puis au bout d’un an, je l’ai gardé. Alors je
me suis cachée, et je suis devenue très timide. Je ne parlais plus aux garçons de mon âge,
car ma mère disait que les hommes sont méchants et que je devais les éviter.

J’allais à l’école. Mon père ne faisait aucune différence entre ses enfants. Il avait juste appris
à lire et à écrire à la mosquée, et il désirait que filles et garçons apprennent plus. Mais ma
mère disait qu’une fille n’a pas besoin d’étudier ou de réfléchir, elle doit juste savoir cuisiner
pour pouvoir se marier. Alors je me culpabilisais, et j’étais dégoûtée de tout cela. Et ma mère
disait à mon frère de me frapper pour me faire peur et m’obliger à obéir.

Mon père se disputait fréquemment avec ma mère, et il la frappait. Une nuit de dispute, j’ai
entendu mon frère dire : «Je vais tuer mon père». Ma mère se plaignait, pleurait, elle disait :
«Il n’y a aucune raison, je n’ai rien fait». Alors je me suis mise à détester mon père. La vie
n’était pas belle pour moi. Je me demandais : «Comment est-ce que je vais grandir ici?».
J’étais prête à me marier avec n’importe qui pour pouvoir partir. Je pensais : «Dieu est
méchant de ne pas m’avoir créée garçon». Je préparais le bac, dans le seul but de le réussir
pour aller travailler.

Je cherchais Dieu. Et j’ai pensé : «je vais pratiquer l’Islam comme il faut et le plus possible».
Pendant
le ramadan, j’allais tous les soirs à la prière et aux longues causeries religieuses à la
mosquée. Ma mère n’y allait pas, et mon père pas souvent, ce qui m’étonnait. Je me disais :
«comme je suis enseignée, je dois pratiquer les cinq prières, et prier beaucoup pour effacer
mes années de péché». Je me raccrochais à Dieu. Je priais pour qu’Il m’aide à réussir mon
bac. Et je m’attendais à un résultat. Ma mère voulait me décourager de prier autant. Elle me
disait : «tu en fais trop, tu fais presque comme les hommes et les personnes âgées, ce n’est
pas normal».

Un jour je révisais mon cours de géographie et j’avais du mal. Mon frère aîné, qui était
étudiant, avait acheté un poste de radio. J’ai tourné les boutons, et j’ai entendu une voix très
claire qui disait : «Le Fils de Dieu …». Je n’ai rien compris et j’ai éteint; je pensais avoir
péché. J’avais peur, je tremblais, je priais et j’ai demandé pardon à Dieu. Quatre jours après,
j’ai rallumé le poste. J’ai réussi à retrouver la voix. Et je me demandais : «Pourquoi est-ce
que des Arabes parlent ainsi?». C’étaient des Marocains, des Égyptiens …, qui donnaient
leur témoignage. J’ai écouté pendant un mois, puis j’ai noté le numéro de téléphone qu’ils
donnaient. Ils parlaient de «Yeschouah», Je ne savais pas qui c’était et mon frère non plus.
J’ai compris ensuite que c’était une personne. J’étais perdue, j’avais plein des questions, et
je ne savais plus où j’en étais. Une fois mon père m’a trouvée en train d’écouter. Il m’a juste
dit : «si tu n’as pas le bac, tant pis pour toi». C’était en janvier, et je n’avais presque rien
révisé. Je continuais de pratiquer l’Islam, mais ma tête était ailleurs. Puis j’ai compris que
c’était des chrétiens. Je voulais poser des questions à l’imam, mais je ne l’ai pas fait. Je suis
allée voir un psychiatre qui connaissait un peu toutes les religions. Il était gentil, et il m’a dit :
«Ramène-moi tes livres sur l’Islam». Ils venaient d’Arabie Saoudite et ils étaient très durs,
sans photos, car c’est satanique. Au bout d’une semaine il m’a dit : «Ces musulmans sont
fanatiques».

Alors j’ai prié Dieu de m’aider. J’ai écrit à des chrétiens de Jordanie dont j’avais eu l’adresse
à la radio. La réponse a mis si longtemps à venir que je n’y pensais plus. Un jour j’ai parlé à
Dieu vers une heure du matin : «Dieu, si Tu existes (je Lui parlais comme à une personne!), je
dois Te dire ce que je pense. Tu dois me convaincre : soit que l’Islam est le seul chemin, soit
qu’il est dans ce que j’ai écouté à la radio. Donne-moi un rêve». Je me disais que j’étais folle,
et je n’étais pas sûre que Dieu m’ait entendue. Alors j’ai décidé : «Si Dieu ne me répond pas,
j’arrête tout, l’Islam inclus». Le matin j’ai eu un rêve, et une parole : «Tu dois aller chercher
auprès de Jésus». Alors j’ai réfléchi : «satan a peut-être cherché à me détourner de l’Islam?».
Mais j’ai quand même décidé de chercher. Après des hésitations, j’ai fini par téléphoner à
quelqu’un de la Radio. On a parlé pendant une demie-heure. Puis j’ai rappelé presque une
fois par semaine, il était très doux, et moi très agressive au début avec mes questions; il m’a
beaucoup touchée, car il n’était pas comme tous les hommes que je connaissais. David m’a
proposé de prier pour moi, pour que j’aie mon bac. J’ai trouvé cela très bizarre surtout sans
s’être lavés avant, de plus les musulmans ne prient que pour les morts. Je lui ai dit : «Tu
parles avec Dieu comme avec une personne». Il m’a dit de prier comme on le sent dans son
cœur; puis il m’a encouragée à le faire avant d’écrire sur la feuille de devoir.

Après les examens, j’ai dit à David que j’avais certainement échoué. Il m’a répondu : «Dieu
m’a dit que tu allais avoir ton BAC». Il avait prié avec sa femme et avec son église à ce sujet.
J’étais émerveillée, mais j’avais des questions, et des doutes. Il me disait aussi : «Je t’aime
en Christ», et j’étais choquée. C’est mon frère qui était allé voir les résultats du BAC, car une
fille ne peut pas beaucoup sortir. J’étais reçue! C’était un miracle! J’étais surprise par la
réponse de Dieu à ma prière. J’ai annoncé la nouvelle à David, et il était plus joyeux de ma
réussite, que ma propre famille.


Ce même jour mon frère m’a rapportée une lettre d’Égypte. C’est l’imam qui reçoit notre
courrier et qui nous le fait suivre. Tous les voisins avaient vu cette lettre. Elle contenait
l’Évangile de Luc, qui d’ailleurs débordait de l’enveloppe. J’étais aux nues!…Je suis allée
dans ma chambre pour dévorer le livre. C’était un jour fabuleux! Ma joie n’était pas due à mon
BAC, mais à Dieu, et à ce qu’Il avait fait pour moi. J’ai pensé : «Dieu est Vivant, et je suis
chrétienne!» C’était le 7 juillet 1999.

J’ai raconté ma conversion à ma famille, sauf à mon père et mon grand frère. Ma mère m’a
dit : «Oublie tout et va faire la vaisselle …». Alors j’ai contacté David et je lui ai dit : «Je crois
en Jésus-Christ, Yeschouah!». Il était heureux et cela m’encourageait. J’avais partagé avec
lui mon désir d’aller à l’université et mon impossibilité d’acheter les livres. Alors, il a proposé
de m’aider financièrement. Mais il fallait qu’il en parle d’abord avec mon père au téléphone. Il
était d’accord, puis après avoir raccroché, il a refusé parce que cet homme n’était pas
musulman.

Dieu a fait encore beaucoup de choses pour moi ensuite. J’ai passé trois ans à l’université, à
300 km de chez moi. Et miracle : des gens ont payé mes études d’éducatrice spécialisée
sans que je leur demande! Je voulais connaître mon Dieu. Pendant mes études, j’ai cherché
une église. Mais c’était à mille kilomètres! J’y allais quelquefois pour des séminaires. J’étais
seule pour ma soutenance. C’est David qui travaille à la Radio qui avait payé tous mes frais
de fin d’études. Ensuite il m’a proposé de venir travailler avec lui. Je croyais cela impossible
sans visa. Mais il m’a dit : «Marche par la foi».

J’aurais dû rentrer chez moi après mes études, mais j’avais peur de revenir à l’Islam. Je
préférai alors rester loin et fréquenter l’église que je connaissais. Mais mon père est venu me
rechercher. Je lui ai échappé. J’ai réalisé que je ne pouvais plus rentrer chez moi, mais j’ai vu
que j’étais dans le plan de Dieu. Après un voyage en bus de treize heures et mille kilomètres,
j’ai rencontré un responsable d’église qui voulait me renvoyer chez moi en me disant d’avoir
l’air musulmane toute en restant chrétienne. J’ai refusé. J’avais 22 ans, je ne pouvais pas
rester seule dans la rue, à 1000 km de chez moi. J’ai pleuré et prié, et je croyais que Dieu ne
pouvait rien pour moi. J’ai finalement eu l’adresse d’un pasteur et sa femme qui ont prié et
décidé de m’accueillir jusqu’à l’obtention de mon visa pour la France. Je suis restée trois
mois. Ils me considéraient comme leur fille. C’était une belle expérience familiale. Ils m’ont
payé le voyage en bateau.

Je remercie Dieu pour tous les amis qu’il a mis sur ma route pour m’aider à m’inscrire dans
un institut biblique dès mon arrivée en France en 2003. Les cours m’aident à grandir dans la
connaissance de La Parole de Dieu et me permettent aussi de me préparer à servir notre
Seigneur. Mon but et ma prière sont, après mes études, de rejoindre un centre
d’évangélisation par la radio en France annonçant la Bonne Nouvelle de l’Évangile à mes
frères Maghrébins musulmans.

Et je remercie Le Seigneur mon Sauveur pour Son Amour qui a changé ma vie et qui
continuera de le faire parce qu’Il est Bon et Fidèle. Je remercie mon Dieu et Père Céleste
parce qu’Il s’est fait connaître à moi aussi. Je loue le Seigneur pour Sa présence, et Son plan
parfait. Je prie pour ma famille, pour qu’ils puissent découvrir ce magnifique Trésor que j’ai
trouvé. Comme je prie pour tous les Musulmans, afin que Le Dieu de notre Seigneur
Jésus-Christ, Le Père de Gloire, leur donne un esprit de sagesse et de révélation, dans Sa
connaissance, et qu'Il illumine les yeux de leur cœur, pour qu’ils sachent quelle est
l'Espérance qui s'attache à Son appel, quelle est la richesse de la Gloire de Son héritage
qu'il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de Sa
puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de Sa force.

Les Musulmans sont sincères dans leur croyance, mais il leur manque l’essentiel : la
connaissance de la Vérité révélée par Jésus-Christ. Comme le dit Paul aux Romains 10:1 - 4
à propos des Israélites : «Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c'est
qu'ils soient sauvés. Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans
intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice,
ils ne se sont pas soumis à La Justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi, pour la
justification de tous ceux qui croient». Amen.


Propos recueillis par Elisabeth DUGAS (auteur externe)


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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 18:53

Témoignage Jamel qui était musulman

Depuis ma naissance, j'étais imprégné de la culture musulmane. A partir de 12 ans, j'avais
commencé à pratiquer l'Islam, religion de mon pays et de ma famille, tout en condamnant
sévèrement la chrétienté. Mon but était alors de ressembler, ou plutôt d'imiter le plus
possible Mahomet, le fondateur de l'Islam. Je jeûnais souvent, je passais beaucoup de
temps dans la Mosquée, le lieu de prière du musulman, et lisais tous les jours le Coran, leur
livre "Saint". Prier Allah cinq fois par jour en me tournant en direction de la Mecque, était un
exercice quotidien de foi et de sincérité.

Ma ferveur religieuse prenait de l'ampleur pendant le Ramadan. Je rêvais de pouvoir un
jour faire un voyage à la Mecque, lieu saint de l'Islam, l'expérience suprême pour le
Musulman. Ma foi aurait atteint son apogée.

A l'âge de 18 ans, je suis venu en France pour faire des études en Physique, Chimie et
Mathématiques, à l'Université de Caen. Là, je fus contacté pour la première fois par une
femme chrétienne qui tenait un stand biblique au restaurant universitaire. Je n'espérais pas
plus, car enfin j'avais l'occasion de prêcher l'Islam à un chrétien ! Jusqu'alors, je ne savais
rien au sujet de la Bible, sinon qu'elle était "falsifiée", selon ce que j'avais appris en tant
que musulman. L'Islam m'avait enseigné que les chrétiens faisaient de Jésus le Fils de
Dieu, et pour moi, cela n'était ni plus ni moins qu'un blasphème impardonnable. Aussi,
n'osais-je même pas laisser cette idée effleurer mon esprit, car ç'aurait été ma
condamnation éternelle. En plus, le Coran affirme ceci : "Dis: il y a un seul Dieu, il n'a pas
engendré, et il n'a pas été engendré, et il n'a point d'égal." (Sourate 112). Ainsi, la filialité
de Jésus et sa divinité se trouvaient balayées du même coup. Jésus n'était pour moi qu'un
simple homme, prophète certes, mais créé de poussière au même titre qu'Adam. Il faut
ajouter que tout ce qu'affirme la Bible, comme le péché originel, la Trinité, l'amour divin, le
salut par grâce, m'était étranger.

Cependant, ma religion me demandait de croire que la Bible était la Parole de Dieu, sans
pour autant prendre ses enseignements au sérieux. Pour expliquer ce paradoxe, l'Islam
prétend que la Bible a été falsifiée par les Juifs et les Chrétiens et qu'il est par conséquent
impossible d'accéder au vrai texte. Je croyais simplement cette assertion sans l'avoir
jamais vérifié.

Le temps passait, et j'assistais à quelques réunions d'église. Cela m'a aidé à comprendre
l'Evangile du salut. L'amour de Dieu, manifesté à la croix, m'avait bouleversé, moi qui ne
connaissais qu'un Dieu souverain, Puissant, sans aucune indulgence pour le pécheur.
Quand on me parlait de cet amour, j'avais les larmes aux yeux, mais je restais quand
même sûr que l'Islam était la bonne et la meilleure voie. Néanmoins, un combat violent
s'était déclaré en moi-même. Aussi avais-je décidé d'étudier et de comparer la Bible et le
Coran. A mesure que je lisais, je me rendais compte que la Bible était autre chose que ce
que je me représentais ; et surtout que l'image que je me faisais de Jésus était tout à fait
fausse. D'étranger, Jésus devenait pour moi un homme unique ! Qui a, comme lui, consolé
les pauvres, accueilli les hommes rejetés, pansé les blessures de tous les opprimés ? Qui
a, comme lui, parlé avec simplicité et beauté de Dieu qui aime les malheureux et prend le
parti des humiliés ? Mais surtout, qui a, comme lui, révélé le Dieu Père de tous ceux qui
placent leur confiance en lui ?
Après les recherches, je commençais à avoir des doutes sur la falsification de la Bible,
mais je ne pouvais encore croire ni à la Trinité, ni à la filialité divine de Jésus, et encore
moins à sa crucifixion.

En effet, l'Islam nie tout simplement que Jésus fût crucifié. Une autre chose qui
m'empêchait de croire, c'était ma famille. Se convertir et quitter l'Islam, c'est renier sa
famille, sa patrie. Le prix me paraissait trop élevé. C'était toujours le côté où se trouvaient
ma famille, mes amis, qui penchait dans la balance. Au bout de 2 ans, j'étais arrivé à ne
plus supporter d'entendre parler de l'Evangile, tellement cela me frustrait. Si je discutais
avec des amis, cela finissait toujours par des disputes.
Quoique refusant l'Evangile, j'aimais passer du temps dans la famille du pasteur. Le lundi 5
août était un jour comme tant d'autres chez eux. Bien sûr, il fallait encore que j'entende
l'Evangile. J'avais de plus en plus de mal à résister à l'amour de Christ, mais cette fois-là,
je décidais que c'en était trop, et que je ne voulais plus jamais entendre parler de
Jésus-Christ ! J'insistais que l'on me ramène chez-moi. Pour me calmer, je pris le Coran et
me mis à le lire. Les paroles sortaient de mes lèvres, mais mon coeur restait sec,
contrairement à d'habitude. Je décidai donc de dormir. Il était deux heures du matin. Dans
mon lit, je commençais à prier Allah, tel que je le faisais chaque nuit, mais le vide
m'entourait autant que le silence. Malgré tout ce que j'essayais, je n'arrivais pas à trouver
cette paix de coeur que je désirais tant à cet instant. Soudain, poussé par une force
invisible, je m'écriai : "Dieu, qui que tu sois, révèle-toi à moi !" C'est alors que le nom de
Jésus se mit à raisonner dans ma tête, puis dans tout mon être. La présence de Jésus
s'est imposé avec une netteté inouïe. "Est-ce toi , Jésus ?" demandai-je, alors que je n'y
pensais absolument pas. Mon corps tremblait ! "Si c'est toi Jésus, je t'accepte, ajoutai-je".
Le sentiment qui m'envahissait à ce moment est indescriptible. Je sus que Jésus est
réellement d'un autre monde, du monde de Dieu. Mais je ne pouvais me résigner à cela.
Aussi, immédiatement après, je commençai à crier : "non, non, non...", parce que je me
rendis compte que j'ai dit quelque chose qui allait bouleverser ma vie. Mais je ne pouvais
fuir le nom de Jésus ; sa présence de Jésus avait envahi la pièce.

En titubant, je descendais les escaliers pour me aller téléphoner au pasteur. Il était 2h15 du
matin, lorsque, tout tremblant, je composai machinalement son numéro. "Il faut absolument
que je parle au pasteur !" ai-je dit à sa femme. Je n'ai donné aucun détail concernant la
raison pour laquelle je leur demandais de venir me voir au beau milieu de la nuit. Ils m'ont
dit plus tard que par le ton de ma voix, ils pensaient que je faisais une dépression
nerveuse. J'étais assis au fond de la salle lorsqu'ils sont arrivés. En voyant le pasteur, je lui
sautai dans les bras ! Il m'a rapidement demandé ce qui se passait. En sanglots, je lui ai
répondu : " Il faut que j'accepte Jésus dans ma vie !" J'étais alors si ému que je n'avais plus
de force dans mes jambes ; je m'appuyais donc contre le pasteur pour aller dans son
bureau. Une fois que j'étais assis, il m'a répété sa question, car il n'avait pas compris ma
demande. Je lui répétai alors que je désirais accepter Jésus-Christ dans ma vie. En
entendant cela, un sourire illumina le visage du pasteur, et il lui fallut un grand effort pour ne
pas sauter dans mes bras. Je connaissais si bien le plan du salut, mais je voulais
maintenant qu'il devienne une réalité dans ma vie.

Le pasteur m'a demandé si je croyais que Jésus est le Fils de Dieu et Dieu véritable. -Oui,
je le crois, répondis-je! - Crois-tu, Jamel, que Christ est mort sur la croix pour tes péchés,
et qu'Il est ressuscité pour t'assurer la vie éternelle en Lui ? - Oui, je le crois! - A tous ceux
qui l'ont reçu, continua le pasteur, à ceux qui croient en son nom, Il a donné le pouvoir de
devenir Ses enfants. Crois-tu qu'il peut faire de toi son enfant ? - Oh oui, je le crois ! Nous
nous sommes agenouillés dans la prière, et j'ai reçu Jésus-Christ dans ma vie, comme
mon Sauveur et mon Maître. Quelle paix inondait mon coeur, une paix que je n'avais
jusqu'alors jamais connu ! Je m'adressais enfin à Dieu comme mon Père céleste, et cela
grâce à Jésus qui fut crucifié et ressuscité pour moi.

Je n'ai pas évoqué le problème du péché pendant ce témoignage. Mais il faut que je le
fasse maintenant pour que chacun comprenne que cela constitue le noeud du problème
dans toute religion. Comment un homme souillé, méchant, indigne peut-il se tenir devant
Dieu ? Le sentiment du mal m'a toujours tourmenté. Mes efforts pour satisfaire les
exigences de Dieu restaient vains. Comment aurais-je pu obtenir le pardon pour des
offenses inqualifiables ? Seul Jésus Christ pouvait faire en sorte l'impensable devienne
possible, que Dieu ouvre ses bras pour m'accueillir dans sa grâce et son amour !



http://answering-islam.org.uk/French/jamel.htm

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