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Marie a dit

        "Je ne vous promets pas d'être heureuse dans ce monde mais dans l'autre »

(à Sainte Bernadette, le 18 février 1858).

Texte Libre

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 07:00
Les 60 couplets de l’Ave Maria de Lourdes commentés par Mgr Perrier

Tous les soirs, à Lourdes, la procession aux flambeaux égrène quelques strophes du cantique traditionnel. Son refrain est universellement connu et tous les pèlerins peuvent le chanter en chœur et en latin. Il n’en va pas de même pour les couplets. Les langues se succèdent. Il est bon qu’il en soit ainsi pour que chaque groupe ait la possibilité de chanter dans sa langue. Mais avec cette méthode, on dépasse rarement le premier couplet. Sauf le 18 février, quand la procession des Lourdais descend de l’église paroissiale jusqu’à la Grotte : c’est le temps nécessaire pour chanter les 60 couplets.
Il vaut la peine de connaître les 60 couplets car ils racontent l’histoire et chantent la spiritualité de Lourdes.
(couplets 1 et 2)


Ô Vierge Marie
Le peuple chrétien
A Lourdes vous prie
Chez vous il revient


Chantons votre histoire
Dans votre Cité :
Du haut de la gloire
Daignez l’écouter


11 février 1858 : la première apparition (couplets 3 à 11)


Un jour Bernadette
Ramasse du bois
Avec deux fillettes
Qui pleurent de froid

Jusqu’à Massabielle
L’enfant veut passer
Mais elle est si frêle
Comment traverser ?


Un froid l’a saisie
Un bruit la surprend
Mais sur la prairie
Ne souffle aucun vent

Le fond de la roche
S’éclaire l’instant
La Dame s’approche
Fait signe à l’enfant


La blanche apparence
Paraît à ses yeux
Comme une présence
Qui parle de Dieu

Avec la parure
D’un lys immortel
Elle a pour ceinture
Un ruban du ciel

Au pied de sa Mère
L’enfant qui la voit
Apprend à bien faire
Le signe de croix

Les grains d’un rosaire
Courraient dans sa main
Et de la prière
Traçaient le chemin


Longtemps Bernadette
Devant le rocher
Joyeuse, répète
Le chant de l’Ave





Commentaire : La première apparition est celle qui est décrite avec le plus de précision. Effectivement, Bernadette était partie avec deux filles de son âge ramasser du bois. Pour atteindre l’endroit désiré, il fallait traverser, non pas le Gave, mais un canal qui alimentait le moulin de Savy. Le premier signe, c’est le bruit d’un coup de vent, alors que les arbres sont immobiles. Un bruit de vent : comme à la Pentecôte.
Dans le creux du rocher apparaît une jeune fille, toute blanche, lumineuse, souriante. Bernadette prend son chapelet et veut faire le signe de croix. « Le bras m’est tombé », dira-t-elle. La jeune fille fait alors elle-même le signe de croix et Bernadette l’imite. Ceux qui, plus tard, verront Bernadette faire le signe de croix en resteront toujours saisis. Marie a donc appris à Bernadette à faire du signe de croix une vraie prière. Il est vrai que, dans le geste et les paroles qui l’accompagnent, tout est dit de la foi chrétienne.
Les grains du chapelet que tient la jeune fille défilent entre ses doigts mais ses lèvres ne remuent pas. La Vierge ne va dire : « Je vous salue, Marie ! » Elle semble prononcer seulement le Gloria Patri. Marie est une créature : elle rend gloire à Dieu.



14 février : 2ème apparition (couplets 12 à 14)


Elle était si belle
Comment la revoir ?
De moi que veut-elle ?
Comment le savoir ?

Elle est revenue
Sans dire son nom
L’enfant tout émue
A peur du démon


D’un geste rapide
L’eau sainte a jailli
A l’enfant timide
La Dame a souri



Commentaire : Dès le premier jour, Bernadette veut revenir à la grotte alors que la jeune fille ne lui a rien dit. Elle est si belle : si seulement, Bernadette pouvait la revoir ! Mais le diable sait se déguiser en ange de lumière. Quand elle retourne à la grotte le 14, Bernadette se munit d’eau bénite.
18 février : 3ème apparition (couplets 15 à 17)


«Vous êtes venue
à Lourdes chez nous
Pauvresse inconnue
Qui suis-je pour vous ?»

«Venez je vous prie
Ici quinze fois
Avec vos amies
Entendre ma voix»


«Enfant généreuse
Un jour, je promets
De vous rendre heureuse
Au ciel, à jamais»





Commentaire : Pour la première fois, la jeune fille parle. Il n’est pas «nécessaire» qu’elle dise son nom mais elle s’adresse à Bernadette avec un grand respect : «Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ?». Elle dit «vous» à Bernadette. Elle lui demande une grâce, à elle, la pauvresse inconnue : c’est le monde à l’envers. C’est l’Evangile.
La jeune fille, toujours anonyme, fait entrevoir à Bernadette un autre monde où elle sera heureuse. C’est le monde des Béatitudes.
19 au 23 février : de la 4ème à la 7ème apparition (couplets 18 à 21)


La foule croyante
Revient chaque jour
De l’humble voyante
Guettant le retour

Ses yeux s’illuminent
Son front a pâli
Car elle devine
Un monde infini

Le peuple fidèle
Pressent qu’aujourd’hui
Une ère nouvelle
Commence pour lui

La Dame est partie
Comment la revoir ?
L’enfant éblouie
Conserve l’espoir



Commentaire : La première strophe du cantique parlait du «peuple chrétien» qui vient à Lourdes pour prier. A la Grotte, Bernadette n’a jamais été seule. Mais, aux quelques personnes des premiers jours a succédé un vrai groupe puis une petite foule. On y voit même des notables.
Personne ne prétend voir ou entendre l’apparition. Bernadette s’en étonne, car la jeune fille lui parle comme une personne parle à une personne. A défaut de voir l’apparition, ils voient Bernadette et cela leur suffit : la beauté de l’apparition se reflète sur le visage de la fillette. Bernadette les entraîne dans sa prière. C’est la première mission de Lourdes : être une école de prière.
22 et 26 février : jours sans apparition (couplets 22 et 23)


Deux fois la Bergère
Revient pour prier :
Aucune lumière
Au roc n’a brillé


«On dit qu’à la Grotte
J’ai tout inventé
Ma mère sanglote
On veut m’arrêter»



Commentaire : A deux reprises, durant la quinzaine, l’apparition ne se manifeste pas. Bernadette est troublée. Les uns y voient la preuve que tout cela n’est qu’illusion. Les autres rétorquent que, si Bernadette jouait la comédie, elle pourrait bien la jouer chaque jour.
Les parents Soubirous sont déchirés. Ils ont toute confiance dans leur fille mais, dès le premier jour, ils ont compris que cette histoire leur attirerait des ennuis, alors qu’ils sont déjà dans une situation que nous dirions aujourd’hui de grande précarité.
Le dernier vers de la strophe 23 passe rapidement sur un fait bien réel : les 21, 25 et 28 février, Bernadette comparaît devant le commissaire de police, puis le procureur, puis le juge du lieu. L’enjeu n’est pas la mort comme pour Jésus mais c’est quand même la prison : de quoi normalement faire peur à une fillette de 14 ans. Le préfet, lui, l’aurait bien envoyée à l’asile.

24 février : 8ème apparition (couplets 24 à 28)


La Dame inconnue
Bientôt réapparaît
L’enfant à sa vue
Retrouve la paix

«Sachez que l’orage
Un jour passera
Que votre courage
Plus fort reviendra»

L’enfant la supplie :
«Que dit votre cœur ?
- Je veux que l’on prie
Pour tous les pécheurs»


Avec insistance
La Dame trois fois
A dit : «Pénitence»
Chrétien, c’est pour toi !

«Mangez l’herbe amère
Qui sort du limon
Et dans la poussière
Courbez votre front»




Commentaire : Cette apparition est la première d’une nouvelle phase : celle de la pénitence. L’apparition demande à Bernadette de faire certains gestes «pour les pécheurs». Bernadette répond qu’elle obéira «de tout cœur». Bernadette pleure. Elle se courbe à terre ; elle marche à genoux ; elle tombe, comme le Christ sur le chemin du Calvaire. Elle mange un peu de l’herbe sauvage qui pousse en cet endroit. Plus tard, elle répondra avec humour : «Vous mangez bien de la salade !». Mais, pour l’instant, c’est la déception dans l’entourage : pourquoi fait-elle cela ? Elle répond : «Pour les pécheurs». Qui pensait alors aux herbes amères qui font partie du repas pascal juif, commémorant la libération de l’esclavage en Egypte, terre d’idolâtrie ?

25, 27, 28 février, 1er mars : de la 9ème à la 12ème apparition (couplets 29 à 32)


«A cette fontaine
Venez et buvez ;
Dans l’eau pure et saine
Allez vous laver»

Le gave est tout proche
L’attire un instant
Un signe à la roche
Ramène l’enfant

Tandis qu’elle creuse
Bientôt elle voit
Jaillir l’eau bourbeuse
Du sol dans ses doigts

Ô source de vie
Qui rend la santé
Fontaine bénie
Comment te chanter ?

Commentaire : L’appel à la pénitence et à la prière pour les pécheurs se répète. Mais un signe nouveau est donné : celui de la source, le 25 février. L’épisode est assez bien raconté par le cantique. L’eau est tellement boueuse au départ que Bernadette ne peut en boire qu’au quatrième essai. Mais, très vite, l’eau devient claire et abondante. Elle coule ainsi depuis 150 ans. C’est un beau symbole de la pénitence : la boue du péché se change dans l’eau pure de la miséricorde.


2 au 4 mars : de la 13ème à la 15ème apparition (couplets 33 à 38)


«Je veux qu’ici même
Au pied de ces monts
Le peuple que j’aime
Vienne en procession»

«Et qu’une chapelle
Bâtie en ce lieu
Aux hommes rappelle
Qu’il faut prier Dieu»

«Allez dire aux prêtres
Le vœu de mon cœur
Allez le soumettre
A votre pasteur»

Le prêtre réclame
Un signe parlant :
«Quelle est cette Dame ?
Son nom, je l’attends»

«Demande pour gage
A dit le pasteur
Qu’au rosier sauvage
Il pousse une fleur»

Avec un sourire
Accueillant ce vœu
La Dame veut dire :
«Je donnerai mieux»


Commentaire : Jusqu’ici, Bernadette n’avait reçu aucune mission. Elle avait consulté l’aumônier de l’Hospice et elle fréquentait la paroisse mais elle refusait de se donner un rôle dans l’Eglise. L’apparition lui demande d’aller trouver « les prêtres » pour qu’ils bâtissent une chapelle et organisent des processions. Comme ce sont des décisions d’importance, Bernadette va tout droit chez le curé.
Le cantique adoucit la réaction du curé mais, effectivement, il demande que l’apparition dise qui elle est et qu’elle donne un signe. Ces journées sont rythmées d’allers et retours entre la grotte et le presbytère. Mais la dame reste muette et le rosier ne fleurit pas.
La quinzaine s’achève dans la plus grande incertitude. Trois semaines passeront ainsi. C’est un temps d’épreuve. Bernadette comparaît encore une fois devant les autorités, le 18 mars. C’est le Carême.

25 mars : 16ème apparition (couplets 39 à 43)


La terre est en fête
Dieu vivant vient nous sauver ;
L’Eglise répète
Le chant de l’ «Ave»

Ô vous dont la terre
Admire le don
Quel est ce mystère
De votre saint nom ?

Trois fois la Bergère
Refait humblement
La même prière :
La Dame l’entend


Marie à la terre
Livra son secret
Par cette bergère
Que tous ignoraient


Vierge Immaculée
En vous nous croyons
Enfin révélée
Par votre vrai nom



Commentaire : Le jour de l’Annonciation, Bernadette revient à la Grotte. Par trois fois, elle demande, de nouveau, à l’apparition, de se nommer. Comme pour l’eau, c’est seulement à la quatrième fois que sa démarche aboutit. «Je suis l’Immaculée Conception».Curieusement, le cantique ne reprend pas les mots mêmes de Marie. Il donne des paroles surprenantes de Marie une version banale : «Vierge immaculée». Or Marie a bien dit : «Je suis l’Immaculée Conception». Le curé répond logiquement : «Une dame ne peut pas porter ce nom-là». Et pourtant, c’est bien ainsi qu’elle s’est nommée.

7 avril : 17ème apparition (couplet 44)

Le cierge qui brûle
Epargne ses doigts
Survient l’incrédule
Qui doute et qui croit

Commentaire : Nous sommes au temps de Pâques. Bernadette tient un gros cierge dont la flamme lèche ses mains plusieurs minutes. Aucune brûlure. Un médecin, plutôt sceptique au départ, repart convaincu. La lumière du Christ ressuscité qui transparaît à travers nos humanités : c’est l’Eglise.
16 juillet : 18ème apparition (couplet 45)

La Vierge fidèle
Revient mais se tait
Elle est bien plus belle
Alors que jamais

Commentaire : Dans les deux dernières apparitions, la Vierge est redevenue silencieuse. Avant de dire son nom, Marie a fait suivre à Bernadette un chemin de foi. Après avoir dit son nom, elle se tait de nouveau : retour à la prière et au service quotidien.Le jour de la fête de Notre-Dame du Mont Carmel, 16 juillet, Bernadette se sent attirée vers la Grotte. Elle reste à distance, car la grotte a été barricadée par les autorités civiles mais elle voit la Vierge «plus belle que jamais».
18 janvier 1862 (couplets 46 et 47)


Fidèle au message
L’Eglise a parlé
Rendant témoignage
A la vérité

«Marie est venue
chez nous 18 fois
L’enfant qui l’a vue
Est digne de foi»


Commentaire : Le 18 janvier 1862, l’évêque du lieu, Mgr Laurence, déclare l’authenticité des apparitions. Le cantique a raison de ne pas en faire un article de foi. Les apparitions restent des grâces privées auxquelles le catholique n’est pas tenu de croire. Il aurait pourtant bien tort de ne pas en tirer profit : c’est ce que développent les treize derniers couplets.
Lourdes depuis 150 ans (couplets 48 à 60)


La foule innombrable
Depuis ce grand jour
Revient inlassable
Chanter son amour

La Grotte où l’on prie
Dispense la paix
C’est là que Marie
Répand ses bienfaits

On voit la fontaine
Couler sans tarir
Et la foule humaine
Passer sans finir

Aux grâces nouvelles
Sachons obéir
Car Dieu nous appelle
A nous convertir

On dit son rosaire
On vit dans la foi
Avec vous ô Mère
On porte sa croix

Le Dieu qui pardonne
Absout le pécheur
La grâce rayonne
Au nom du Sauveur

Sans cesse ô Marie
Au Christ menez-nous
Le Dieu de l’Hostie
Triomphe chez vous


Nos croix sont bien lourdes
Quand Dieu est lointain
La grâce de Lourdes
Est notre soutien

Avec tous les nôtres
Dans notre cité
Soyons les apôtres
De paix, d’unité

Salut ô Marie
Le fils du Dieu Saint
Qui vous a choisie
Bénit votre sein

A l’heure dernière
Pour nous les pécheurs
Veuillez Sainte Mère
Prier le Sauveur

Ô Vierge Marie
Vivons dans l’espoir
Après cette vie
Au ciel de vous voir

Que votre louange
Redise sans fin
Le chant que l’Archange
Apprit aux humains





Commentaire : Nous trouvons dans ces couplets les éléments principaux d’une spiritualité lourdaise. Lourdes, comme la prédication de Jésus, est destinée aux foules. Le flot humain s’écoule sans fin, comme la source qui ne tarit pas. A Lourdes, on prie, notamment le Rosaire, et on est heureux d’acclamer la Vierge Marie. Elle nous conduit à son Fils, dans l’Eucharistie. Le pécheur est appelé à la conversion et reçoit le pardon. Réconcilié, le pèlerin devient apôtre et artisan de paix.
A Lourdes, les croix sont présentes mais nous ne sommes pas seuls pour les porter : c’est ce que diraient bien des malades qui, chose étrange, ne sont pas nommés dans le cantique. Même dans la mort, Marie reste notre Mère. Présente au ciel près de son Fils, elle oriente notre espérance vers la vie éternelle.
Le cantique ne dit pas tout. Il masque la dureté de l’épreuve à laquelle Bernadette fut soumise, au moins jusqu’au 25 mars. Il laisse de côté l’entourage de Bernadette et la population de Lourdes, partiellement favorable et partiellement hostile, par fermeture au surnaturel et par mépris des pauvres.
L’histoire est plus belle que le cantique mais ce n’est pas une raison pour mépriser le cantique : il nous rappelle quelques moments-clés de cette histoire.

Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 15:05

Depuis octobre 2002, par la décision du Pape Jean-Paul II, le Rosaire se compose maintenant de 203 Ave Maria (Je vous salue Marie). A chaque dizaine du Rosaire, nous méditons successivement les vingt principaux mystères de l’Enfance, de la Vie Publique, la Mort et la Résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Le chapelet n’est que la quatrième partie du Rosaire. Il consiste en la récitation de cinq dizaines du Rosaire. Pendant chaque dizaine, il faut méditer sur le mystère et son intention.

 

 

 

 

 

 

1. Choisissez une série de mystères selon le jour (voir plus bas). Ensuite, commencez le chapelet par le le Signe de la croix, suivi de la récitation du «Je crois en Dieu»(Symbole des Apôtres).

2: Récitez le Notre Père. Dites un Je vous salue, Mariepour chacun des trois grains.

3: Dites le Gloire soit au Père entre les deux grains.

4: Annoncez le premier mystère et l’intention qui y est associée, et dites le Notre Père.

5: Dites un Je vous salue Marie pour chacun des dix grains.

6: Dites le Gloire soit au Père et la prière de Fatima.

7:Annoncez et méditez le deuxième mystère et dites le Notre Père . Répétez les étapes 6 et 7 pour les 3ème, 4ème, et 5ème Mystères.

8: Dites le SALVE REGINA.

Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Le Symbole des Apôtres

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre.Et en Jésus Christ, son Fils unique, Notre-Seigneur, qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.Je crois au Saint-Esprit, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien; pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés; et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Amen

Je vous salue, Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Gloire soit au Père

Gloire soit au Père, et au Fils et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, maintenant, et toujours dans les siècles des siècles. Amen.

Prière de Fatima

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Salve Regina

Salut, ô Reine, Mère de miséricorde; notre vie, notre douceur et notre espérance, salut. Enfants d’Eve, malheureux exilés, nous élevons nos cris vers vous; nous soupirons vers vous, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Oh! notre avocate, tournez donc vers nous vos regards miséricordieux., et, au sortir de cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles. Ô clémente, ô charitable, ô douce Vierge Marie!

 

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 07:15

 

 

Bien que vous échouerez et pécherez plusieurs fois, vous ne serez pas considérés comme un échec aux yeux du Seigneur. Il vous encourage à vous lever, à vous apprendre de vos erreurs et de faire mieux. Vous ne pouvez éviter le péché car Il comprend vos faiblesses. Il sera heureux aussi longtemps que vous continuez à essayer de vivre une vie meilleure, peu importe combien de fois vous tombez.

 

LEVEZ VOUS ET CROYEZ EN LA MISERICORDE DE DIEU!!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 07:15
Image du Blog ecouteisrael.centerblog.net

 

 

 

Aujourd'hui, le message de Dieu pour vous est de viser haut et être considéré. Vous vous sentez faible et triste? Insignifiant et vaincu? Dieu veut que vous visez haut aujourd'hui. Vous êtes unique et spéciale, le couronnement de la création de Dieu, sachez que vous etes précieux et profondément aimé.

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 09:49

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/08/Guido_Reni_057.jpg/582px-Guido_Reni_057.jpg

 

 

Aujourd’hui nous entrons dans le mois du rosaire, avec la fête du rosaire le 07 octobre. Avec Notamment le grand pèlerinage du rosaire à Lourdes. C’est le moment de renouveler notre fidélité à la vierge qui se place en « patronne du rosaire » Tous les derniers Papes ont écris sur le rosaire, ils ont inviter à pratiquer cette dévotion, qui peut peut-être paraître monotone en apparence. Cependant, si on médite, les Mystères, si l’on se met en union avec la vierge, c’est une grande à ce qu’elle dit elle-même et ce que disent les Papes.

Je vous propose donc tout ce mois un article chaque jour et une méditation.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 07:15

 

 

Rappelez-vous que nous avons tous péché et que par ce fait, sommes privés de la gloire de Dieu. Mais Dieu est miséricordieux. Vivez tous les jours pour lui rendre hommage. Efforcez-vous d'aller vers la Sainteté même si vous n'êtes qu'un être humain et et que vous pensez ne jamais l'atteindre. Tentez de surprendre le Pére par les actions que vous accomplissez chaque jour, afin qu'il vous reçoive dans sa grâce.

 

 

N'ayez pas peur, ayez confiance... 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 10:03
Mon Dieu, caché je vous adore.

Vous êtes là dans l’Eucharistie, homme et Dieu et moi, si je correspondais enfin à votre grâce, j’unirais mon humanité à la votre, et même je l’unirais à votre divinité, je participerais à tous vos attributs.

O mystère écrasant  d’amour! Unie au Tout-Puissant quelle serait ma puissance pour ta gloire, ô mon Dieu, l’Église, l’Ordre, l’Institut, les âmes! Et cette puissance que j’entrevois je sens que vous me la voulez.

Unie à l’Eternel, que je serais stable dans mon amour, mes résolutions, mes affections, mes entreprises, tout.

Unie à l’Immensité infinie, quelle grandeur, quelle étendue s’emparerait de tout ce que je suis et de tout ce que je fais.

Unie au Dieu saint, je féconde en moi la sainteté et je repousse tout ce qui lui est contraire.

Unie à la Sagesse infinie elle conduira mes voies et je cesserai d’y mêler
mes vues humaines.

Unie à la Bonté infinie je serai douce et bonne pour Dieu, pour tous, pour moi-même et d’une bonté qui sera la sienne.

Unie à la Patience infinie, mon abandon à l’amour sera parfait.

Unie à la Justice infinie je serai vérité en toutes choses.

Unie à la Miséricorde infinie, je serai Mère, d’une maternité surnaturelle pour toutes les âmes et pour toutes les causes.

En union avec Dieu Hostie d’amour, je serai victime d’amour.

Mon Seigneur et mon Dieu, je vous adore.

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 09:57

PRIERE AU SAINT ESPRIT

Esprit Saint

Viens,
à nous Divin Esprit,
Viens non seulement à moi mais à tous,
Tu es notre seule tendresse et consolation
Tu es ma vie, O Esprit, Toi qui me conduis
du Père au Fils
Toi qui vis en nous jusqu’à la fin des temps
pour nous soutenir et éclairer nos esprits.
Tu es la pluie silencieuse qui tombe dans le Cénacle
une pluie de feu qui ne brûle pas mais qui nous éclaire,
qui ne consume pas mais qui brille,

Viens,
Toi l’hôte délicieux des âmes
Viens, toi qui accorde une paix rafraîchissante
Viens Suprême Consolateur
Notre consolation au milieu du malheur.

Viens,
Esprit de Science, éclairer mon âme
Viens, Esprit Saint rétablir la vraie puissance
Que tu grandisses et que je diminue

O Divin Esprit,
Garde en nous la crainte de Dieu que tu as versé
dans nos coeurs au Baptême
et perfectionné à la Confirmation
Enseigne moi à l’unir
avec la paix et la joie.

O Divin Esprit,
Donne nous une humble obéissance
la fidèle gardienne de la sainte unité
et maintiens cette unité
dans l’Eglise, dans l’Institut et dans nos familles
en dépit des longues distances.

O Divin Esprit,
C’est à toi que nous demandons le don de conseil
pour que nous puissions savoir ce que nous devons faire
Donne nous aussi la piété qui demande la lumière et l’aide
la charité qui est oubli de soi,
la compassion qui adoucit
le zèle qui travaille pour Dieu.

O Divin Esprit,
Je désire te posséder,
viens et règne en moi
pour que tu puisses me posséder à ton tour
et que je ne me détourne jamais
de la voie évangélique.

O Divin Esprit,
par ta puissance,
que cette transformation spirituelle
se fasse en moi jour après jour.

AMEN

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 16:16

 

philomene 003
En 1961, suite à un décret émis par la Sacrée Congrégation des Rites, Sainte Philomène, Vierge et Martyre, se voit rayée de tous les calendriers liturgiques de l'Eglise Universelle. Qui est donc Sainte Philomène, et pourquoi cette suppression ?

C'est en effectuant des fouilles dans la catacombe de Priscillia à Rome le 25 mai 1802, qu'on fit la découverte de sa tombe. Trois blocs portaient l'inscription suivante en plomb rouge : "LUMENA PAXTE CUM FI", entourés par des caractères symboliques chrétiens : une palme, trois flèches, une fleur et une ancre. En modifiant l'ordre des blocs, on obtenait : "PAXTE CUM FILUMENA", soit : "La Paix soit avec toi, Philomène", ce dernier nom signifiant "Bien aimée" (du grec Phileo : aimer), ou d'après la racine latine "Fille de la lumière" (Filia luminis).
Derrière la cloison, on découvrit les ossements qu'on identifia comme étant ceux d'une jeune fille de 13 à 15 ans. Les archéologues découvrirent également, noyée dans le ciment, une petite fiole de sang à demi brisée, petit vase habituellement joint par les premiers chrétiens aux tombes des martyrs.
Philomène, jeune martyre des premiers siècles de l'ère chrétienne, était né.

Depuis, l'archéologie a conclu de façon certaine que ces ampoules dans les tombes n'indiquaient pas nécessairement le martyre, et que les sacristains du IV° siècle avaient la coutume de modifier l'ordre des pierres tombales anciennes, pour signifier que le sépulcre avait été réemployé pour une autre personne.

Sainte Philomène, vierge et martyre du 1° ou 2° siècle, n'aurait-elle donc jamais existé ?

Que penser alors de tous ces miracles liés à ses reliques, dont la guérison de Pauline Jaricot n'est pas des moindres ?

Que penser de l'attachement du curé d'Ars pour cette petite Sainte, si chère à son cœur ?

Que penser des révélations dont aurait été gratifiée en août 1833 Mère Maria Luisa de Jésus, religieuse italienne, sur la vie de Sainte Philomène (révélations qui reçurent l'Imprimatur du Saint Office le 21 décembre de la même année) ?

Il est certain que tous ceux qui se sont confiés à son intercession n'ont jamais été déçus. Nous n'essayerons pas de détailler sa vie, qui restera sans doute - et n'est-ce pas voulu par cette humble petite Sainte ? - un mystère. Nous n'exposerons ici que l'histoire de la découverte de ses reliques, et l'extraordinaire expansion d'un culte qui se répandit en l'espace de quelques années dans le monde entier.


Réponses à deux questions fréquemment posées…

Pourquoi ne trouve-t-on plus Sainte Philomène sur nos calendriers ?
Sa fête avait été fixée au 10 août.
En 1961, la Sacrée Congrégation des Rites a rayé cette fête du calendrier, supprimant ainsi l'Office propre avec Messe décrété le 11 janvier 1855 par le Pape Pie IX. Comme pour tous les autres Saints martyrs, on peut toujours vénérer Sainte Philomène par une Messe pour le Commun des Martyrs en tout lieu où il existe une dévotion à la Sainte.

Sa sainteté n'est-elle plus reconnue ?
Lorsqu'une personne a été déclarée Sainte, il n'est plus possible pour l'Eglise de lui retirer cette qualité. Le 13 janvier 1837, le Pape Grégoire XVI avait élevé la petite Philomène aux honneurs de l'autel, et confirmé le rescrit de la Congrégation des Rites par un décret solennel. Elle est donc bien Sainte pour l'éternité.
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" Ah ! Sainte Philomène ! Je suis bien attristé par ce que l'on écrit à son sujet. Est-ce possible de voir de telles choses ? Comment ne voient-ils pas que le grand argument en faveur du culte de Sainte Philomène, c'est le Curé d'Ars ? Par elle, en son nom, au moyen de son intercession, il a obtenu d'innombrables grâces, de continuels prodiges. Sa dévotion envers elle était bien connue de tous, il la recommandait sans cesse. On lut ce nom Filumena sur sa tombe. Que ce soit son propre nom ou qu'elle en portât un autre […] peu importe. Il reste, il est acquis que l'âme qui informait ces restes sacrés était une âme pure et sainte que l'Eglise a déclarée l'âme d'une vierge martyre. Cette âme a été si aimée de Dieu, si agréable à l'Esprit-Saint, qu'elle a obtenu les grâces les plus merveilleuses pour ceux qui eurent recours à son intercession… "

Saint Pie X, audience du 6 juin 1907.
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Les premiers miracles
Il est impossible de rapporter tous les miracles accomplis grâce à l'intercession de sainte Philomène. Nous n'en mentionnerons que quelques-uns choisis parmi des centaines d'autres.
– Une veuve supplia Philomène, pendant une messe, de guérir son enfant infirme. Au moment de la consécration, on vit l'enfant sauter sur ses jambes et courir jusqu'à l'urne qui contenait les reliques de Ste Philomène pour la remercier. À Mugnano la joie fut vive, et les manifestations de reconnaissance, bruyantes... Dès lors, les foules affluèrent.
– Une maman affligée trempa son doigt dans l'huile de la lampe qui brûlait devant la sainte et l'appliqua sur les yeux de son enfant aveugle; instantanément l'enfant recouvra la vue. De très nombreux autres aveugles recouvrèrent la vue à Mugnano, près des reliques de Ste Philomène.
– De nombreuses femmes ayant des difficultés pour mettre au monde leurs enfants furent immédiatement soulagées après avoir invoqué sainte Philomène.
Un point important est à signaler. Philomène veut qu'on remplisse les engagements qu'on a pris envers elle, et qu'on tienne ses promesses, sinon, elle se fâche...
Présence Merveilleuse à Lyon et Ars
La guérison de Pauline Jaricot
Le voyage vers Mugnano
Pauline Jaricot, issue d'une famille très fortunée, avait été à l'origine de l'Œuvre de La propagation de la Foi et la fondatrice du Rosaire Vivant. Elle avait joué également un rôle important dans l'établissement de l'association de la Sainte Enfance. Nous sommes maintenant en 1834 et Pauline a 35 ans. Elle était gravement malade du cœur, sa faiblesse était extrême, et bientôt on crut qu'elle allait mourir.
C'est alors qu'elle décida d'aller à Mugnano. C'était une pure folie car elle était bien incapable de supporter un tel voyage, mais laissons-la raconter:
Totalement épuisée par la douleur, je me disais en moi-même: "J'ai survécu au choc terrible et à l'excitation du bombardement et je suis toujours en vie, alors que bien des semaines et des mois ont passé. Il y a sûrement en cela un secret dessein de la Providence divine... Je réussis à obtenir du médecin qu'il me dise que mon état était si désespéré que ce que je pouvais faire n'avait plus d'importance. Cette déclaration calma mes scrupules... j'ai entendu le médecin murmurer sans savoir que j'étais éveillée: "Laissez-la tranquille, laissez-la partir, elle n'ira pas bien loin."
Le voyage fut terrible, et à chaque instant on croyait que Pauline allait mourir. Lorsque les hommes qui accompagnaient Pauline eurent atteint le sommet du mont Cenis, il s'arrêtèrent pour contempler le paysage. C'est à ce moment qu'apparut soudain un bel enfant qui s'approcha de Pauline, lui sourit gentiment et lui offrit une rose blanche. Personne ne savait d'où venait cet enfant, les guides ne l'avaient jamais vu auparavant. Puis l'enfant disparut aussi soudainement qu'il était venu... Or dans ces régions enneigées, les roses ne poussaient pas.
Pauline Jaricot et le pape Grégoire XVI
Le voyage reprit. Pauline était presque inconsciente quand elle arriva à Rome, et c'est le pape Grégoire XVI lui-même qui se déplaça pour aller voir "sa chère fille", chez les religieusess du Sacré-Cœur, à la Trinité des Monts, où elle était logée. Le pape loua le courage de Pauline et la bénit: il pensait ne plus la revoir, jamais...
Mais Pauline ne mourut pas encore. Elle arriva à Mugnano la veille de la fête de Sainte Philomène. Les habitants de Mugnano prièrent avec force leur sainte chérie, à la manière italienne, en criant et en frappant l'urne qui contenait les reliques: "Tu nous entends, Philomène! Si tu ne réponds pas immédiatement à notre prière, nous ne t'invoquerons plus; tout sera fini entre nous." Philomène entendit et guérit Pauline.
La guérison de Pauline Jaricot
Nous sommes le 10 août 1835. Pauline était installée près de l'urne de sainte Philomène. Après avoir reçu la sainte Communion, elle ressentit dans tout son corps des douleurs si violentes qu'elle s'évanouit. Croyant que Pauline était morte la foule se mit à hurler, mais bientôt Pauline Jaricot reprit conscience; sa joie était telle qu'elle se crut arrivée au paradis, mais ce n'était pas encore l'heure: elle était simplement guérie la petite Philomène avait accompli un nouveau miracle. Pauline resta quelque temps à Mugnano, puis quand il fallut partir, elle emporta avec elle une grande relique de sainte Philomène. Sur la route qui l'emmenait à Rome, les foules manifestaient leur joie et leur enthousiasme. À Rome elle fut reçue par le pape Grégoire XVI qui lui demanda de rester à Rome pendant un an, afin qu'une enquête approfondie puisse être menée sur ce miracle dont elle était la bénéficiaire. Puis Pauline rentra en France, à Lyon Fourvière.
Le 30 janvier 1837, le pape Grégoire XVI autorisait le culte de sainte Philomène.
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Philomène et le saint Curé d'Ars
Nous savons que Jean-Marie Vianney avait rencontré plusieurs fois Mademoiselle Pauline Jaricot. Après sa guérison spectaculaire, et son retour en France, Pauline donna un morceau de la grande relique qu'elle avait rapportée de Rome au Curé d'Ars en disant:
– Monsieur le Curé, ayez grande confiance en cette Sainte; elle vous obtiendra tout ce que vous lui demanderez.
Désormais Jean-Marie Vianney et la petite Philomène, Vierge martyre, ne se quitteront plus. Il lui parlait constamment, et elle faisait tout ce qu'il voulait. Quelque faveur qu'on lui demandât en son nom, elle l'accordait… Le curé d'Ars se sentait parfois mal à l'aise devant tant de miracles que les gens lui attribuaient à lui. Mais la petite sainte continuait ses miracles; elle voulut même en faire un pour le saint curé.
C'était en 1843. À force de se priver de tout, de nourriture et de feu, le saint homme avait gagné une fluxion de poitrine. Il était très mal; on lui administra les derniers sacrements, et l'on attendait la fin. Tout à coup, pendant la célébration d'une messe dite pour lui en l'honneur de Sainte Philomène, il s'endormit doucement, et se réveilla peu de temps après absolument guéri. Durant ce sommeil mystérieux, on l'entendit murmurer plusieurs fois le nom de sa protectrice. On a dit que Philomène lui serait apparu. Un tableau placé dans la belle chapelle de la Sainte, à Ars, perpétue le souvenir de cette miraculeuse guérison.
Dès lors s'établit entre le saint curé et sa protectrice une familiarité encore plus grande, une sorte de présence réelle.
Beaucoup de curés de paroisses de France voulurent imiter Jean-Marie Vianney. On peut vraiment affirmer que sans quitter son village, Jean-Marie Vianney a couvert la France de sanctuaires en l'honneur de sainte Philomène. En 1859, l'année de sa mort, il avait mis la France aux pieds de sa sainte et douce amie.
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Qui est réellement sainte Philomène?
Trois révélations intéressantes
Les recherches humaines, même celles des plus grands savants du XIXème siècle, n'ont donné aucun renseignement sur la vie de sainte Philomène. Mais à trois personnes, fort éloignées géographiquement et ne se connaissant pas, Philomène a révélé sa vie: un jeune artisan d'une conscience pure et d'une piété solide; un prêtre zélé, honoré plus tard des dignités de l'Église, une religieuse napolitaine de trente-cinq ans, consacrée à Dieu dans une maison austère de Naples. Nous rapportons ci-dessous la révélation qui fut faite à la religieuse: sœur Marie-Louise, Supérieure générale de la Congrégation des Sœurs des Douleurs de Marie, décédée en 1875.
Sainte Philomène raconte sa vie
Ma chère sœur, je suis la fille d'un prince qui gouvernait un petit État de la Grèce. Ma mère était aussi de sang royal. Comme ils étaient sans enfant et tous deux encore idolâtres, pour en obtenir, ils offraient continuellement des prières et des sacrifices à leurs faux dieux. Un docteur romain qui professait le christianisme, nommé Publius... vivait dans un palais au service de mon père.. Voyant l'affliction de mes parents,… sous l'impulsion de l'Esprit Saint, il leur parla de notre foi et les assura que leurs prières seraient entendues s'ils embrassaient la religion chrétienne… Finalement, après mûre réflexion, ils reçurent le sacrement de baptême.
Je suis née au début de l'année suivante, un 10 janvier, et à ma naissance, ils me donnèrent le nom de 'Lumena', ou 'Lumière', car j'étais née à la lumière de la Foi à laquelle mes parents étaient maintenant ardemment dévoués. Le jour de mon baptême, ils me nommèrent 'Philomena', c'est-à-dire 'Fille de la lumière'. L'affection que mes parents me portaient était si grande qu'ils voulaient toujours m'avoir près d'eux. C'est pour cette raison qu'ils m'amenèrent à Rome avec eux à l'occasion d'un voyage que mon père devait faire en raison d'une guerre injuste dont il était menacé par l'arrogant Dioclétien. J'allais sur la fin de mes treize ans. Arrivés dans la capitale du monde, nous nous rendîmes au palais de l'empereur où on nous accorda une audience…
Tandis que mon père plaidait sa cause avec ardeur et cherchait à se justifier, l'Empereur ne me quittait pas des yeux et à la fin il déclara:
– Cesse de te tourmenter; tu peux être parfaitement rassuré; il n'y a plus de raison de s'inquiéter. Au lieu de vous attaquer, je mettrai toutes les forces de l'Empire à votre disposition à la condition que tu me donnes la main de ta fille, la jolie Philomène.
Mes parents accédèrent à sa requête et, de retour chez nous, ils cherchèrent à me convaincre que j'allais être heureuse comme Impératrice de Rome. Je rejetai leur offre sans aucune hésitation en leur disant que j'étais devenue l'épouse de Jésus-Christ par un vœu de chasteté prononcé lorsque j'avais onze ans. Mon père s'efforça alors de montrer qu'une enfant de mon âge ne pouvait pas disposer d'elle-même comme elle l'entendait et il exerça toute la force de son autorité pour me faire obéir.
Lorsque l'Empereur reçut ma réponse, il la considéra comme un simple prétexte pour briser la promesse qui lui avait été faite:
– Amène-moi la princesse Philomène, dit-il à mon père, je verrai si je peux la persuader.
Mon père vint vers moi mais, voyant que j'étais inébranlable, lui et ma mère se jetèrent à mes pieds en m'implorant.
– Mon enfant, aie pitié de ton père, de ta mère, de ton pays! Aie pitié de notre royaume!
– Non, non, ai-je répondu; Dieu et ma virginité que je lui ai consacrée passent avant tout; avant vous, avant mon pays! Mon royaume, c'est le Ciel.
Mes paroles les plongèrent dans le désespoir et il leur fallut m'emmener devant l'Empereur qui, de son côté, fit tout en son pouvoir pour me gagner. Mais ses promesses, ses séductions, ses menaces furent également vaines. Il fut alors saisi d'un violent accès de colère et, influencé par le démon de l'impureté, il me fit jeter dans les prisons de son palais où l'on me chargea de chaînes.
Croyant que la douleur et la honte affaibliraient le courage que mon divin Époux m'inspirait, il vint me voir chaque jour; puis, après avoir détaché mes chaînes pour me permettre de prendre la petite portion de pain et d'eau que je recevais comme nourriture, il renouvela ses attaques dont certaines, sans la grâce de Dieu, auraient été fatales à ma pureté. Les échecs qu'il continua de rencontrer furent pour moi le prélude à de nouvelles tortures, mais la prière me soutenait. Je ne cessais de me recommander à Jésus et à sa Mère très pure. Ma captivité durait depuis trente-sept jours lorsque, au milieu d'une lumière céleste, je vis Marie tenant son divin Fils dans ses bras.
– Ma fille, me dit-elle, encore trois jours de prison et, après quarante jours, tu sortiras de cet état de douleur.
Mon cœur battait de joie à l'annonce de cette nouvelle mais, comme la Reine des anges avait ajouté que je devrais quitter cette prison pour soutenir, dans des tourments effrayants, un combat bien plus terrible que les précédents, je passai immédiatement de la joie à l'angoisse la plus cruelle; je pensai qu'il me tuerait.
– Courage, mon enfant, me dit Marie, ne sais-tu pas l'amour de prédilection que je te porte? Le nom que tu as reçu au baptême en est l'assurance, par sa ressemblance avec celui de mon Fils et avec le mien. Tu es appelée Lumena ou Lumière. Mon Fils, ton Époux, est appelé Lumière, Étoile, Soleil. Et ne suis-je pas moi-même appelée Aurore, Étoile, Lune dans la plénitude de son éclat, et Soleil? Ne crains pas, je t'aiderai. C'est maintenant l'heure de la faiblesse humaine et de l'humiliation, mais au moment de l'épreuve, tu recevras grâce et force. En plus de ton ange gardien, tu auras aussi le mien, l'archange Gabriel, dont le nom signifie "La force du Seigneur". Lorsque j'étais sur terre, il était mon protecteur. Je te recommanderai tout spécialement à ses soins, mon enfant bien-aimée.
Ces paroles de la Reine des vierges me redonnèrent courage et la vision disparut en laissant ma prison emplie d'un parfum céleste.
L'Empereur, désespérant de me faire accéder à ses désirs, eut alors recours à la torture pour me terrifier et m'amener à rompre mon vœu avec le Ciel. Il ordonna qu'on m'attache à un pilier pour être fouettée sans merci tandis qu'on me lançait d'horribles blasphèmes.
– Puisqu'elle est obstinée au point de préférer à un Empereur un malfaiteur condamné à mort par ses propres compatriotes, dit-il, elle mérite un châtiment approprié.
Le tyran, me voyant toujours aussi déterminée bien que je ne sois qu'une plaie béante, ordonna qu'on me ramène en prison pour y mourir dans les souffrances. Je souhaitais la mort pour m'envoler dans les bras de mon Époux lorsque deux anges brillants apparurent qui versèrent un baume céleste sur mes plaies et je fus guérie. Le lendemain matin, l'Empereur fut surpris en apprenant la nouvelle. Me voyant plus forte et plus belle que jamais, il entreprit de me convaincre que je devais cette faveur à Jupiter, qui me destinait au diadème impérial.
Sous l'inspiration du Saint-Esprit, je rejetai ce sophisme et résistai à ses caresses. Fou de rage, il ordonna qu'on m'attache au cou une ancre de fer et qu'on me précipite dans le Tibre. Mais Jésus, pour montrer Son pouvoir et confondre les faux dieux, envoya deux anges pour m'aider. Ils coupèrent la corde et l'ancre tomba dans la rivière où elle demeure enfoncée dans la boue. Ils me déposèrent ensuite sur la rive sans qu'une seule goutte d'eau ait mouillé mes vêtements.
Ce miracle convertit un grand nombre de spectateurs et Dioclétien, plus obstinément aveugle que Pharaon, déclara alors que je devais être une sorcière et ordonna qu'on me transperce de flèches. Mortellement blessée et sur le point de mourir, on me jeta à nouveau en prison. Au lieu de la mort qui aurait normalement dû survenir, le Tout-puissant me fit tomber dans un sommeil paisible dont je me réveillai plus belle qu'auparavant. Ce nouveau miracle mit l'Empereur dans une fureur telle qu'il donna l'ordre de répéter cette torture jusqu'à ce que mort s'en suive. Mais les flèches refusèrent de quitter les arcs. Dioclétien affirma que c'était le fait de la magie et, espérant que la sorcellerie serait impuissante contre le feu, il ordonna que les flèches soient rougies au feu dans un brasier. Cette précaution fut inutile. Mon divin Époux me sauva de la torture en retournant les flèches contre les archers, et six d'entre eux furent tués. Ce dernier miracle entraîna d'autres conversions et la foule commençait sérieusement à montrer des signes de mécontentement envers l'Empereur, et même de révérence pour la sainte Foi.
Par crainte de conséquences plus sérieuses, le tyran donna l'ordre de me couper la tête. Mon âme, glorieuse et triomphante monta vers le Ciel où je reçus la couronne de virginité que j'avais méritée par tant de victoires. Il était trois heures de l'après-midi, un dix août, qui était un vendredi.
Voilà pourquoi Notre-Seigneur a voulu que mon corps soit ramené à Mugnano un dix août, et pourquoi Il accomplit tant de miracles en cette occasion.

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Des merveilles peu ordinaires
Le sang de la Sainte
Le sang de Philomène contenu dans un vase de cristal est très sec et ressemble à des cendres. Tous les visiteurs peuvent le voir parfaitement. Cette poussière devrait normalement demeurer inerte. Or il n'en est rien. Sous les yeux des pèlerins, le sang se transforme et des pierres précieuses apparaissent: des rubis, des émeraudes, des particules d'or et d'argent. Parfois, il y a aussi des particules noires: on dit qu'elles présagent des désagréments, des affliction, ou révélent l'indignité de ceux qui vénèrent la relique. Ces transformations ont été vérifiées et déclarées authentiques par les plus hautes autorités ecclésiastiques.
On peut citer, notamment:
– le Cardinal Ruffo Scilla qui, apposant les sceaux sur le vase contenant le sang de sainte Philomène, vit ce sang se changer en plusieurs pierres précieuses brillantes...
– le Cardinal Deschamps, archevêque de Malines, qui raconta, lors d'un pèlerinage à Mugnano: "J'ai vu ce précieux sang... qui était d'abord terne et durci; et voici que Jésus-Christ, en lui communiquant un rayon de la gloire de l'âme qui l'a offert pour lui, le rend éblouissant comme un arc en ciel. C'est vraiment merveilleux. Je le savais pour l'avoir lu, mais je peux dire maintenant que je l'ai vu de mes propres yeux."
La "figure" de cire
Une "figure" de cire contenant les ossements de Philomène est conservée dans une urne vitrée qui permet de voir l'image. Cette image, somptueusement vêtue porte, sur un doigt de la main droite, une grosse bague ornée d'une topaze, offerte par le pape Pie X. À plusieurs reprises la statue se transforma. Une première fois le 29 septembre 1805: à la surprise des personnes présentes, la statue, de facture grossière et mal installée dans son coffret d'ébène trop petit, prit une position plus gracieuse, et le visage, assez laid, devint superbe. Vingt ans plus tard, en 1824, lorsqu'on eut remplacé le premier coffret par un autre plus beau et plus grand, on eut la surprise de voir les yeux s'ouvrir et les pieds et les jambes s'allonger comme pour occuper toute la place.
En 1841, la statue était placée de telle sorte que tout le monde ne pouvait pas la voir; soudain tout l'assemblée vit la statue se tourner de trois-quarts pour devenir visible à tous. Le 27 mai 1892, la statue changea encore de position.
La grande statue
La grande statue offerte par le Cardinal Ruffo-Scilla en 1806, sert, entre autres, lors des processions publiques de la sainte. En 1823, lors d'une procession, les porteurs la sentirent soudain anormalement lourde. Des couleurs fleurissaient sur son visage, le rendant comme vivant. Le lendemain une sorte de transpiration perlant sur le front de la statue, remplissait l'air d'un parfum délicieux. Ce prodige dura longtemps. Il fut examiné et authentifié par les autorités civiles et ecclésiastiques.
Les signes
Parfois sortent de l'urne des sons cristallins comme si le verre était frappé par quelque chose de dur. Ce signe est bien connu.
D'autres signes ont été signalés; nous citerons la multiplication de livres racontant la vie de sainte Philomène, ou d'images de la Sainte. Une fois des reliques furent confiées à des personnes qui ne les traitèrent pas avec assez d'amour: elles disparurent. On les retrouva plus tard dans l'urne contenant les ossements de la sainte...
Prières à Sainte Philomène
Illustre vierge et martyre, bienheureuse Sainte Philomène, dont le nom et les miracles sont connus jusqu’aux extrémités du monde, soyez sensible à ma confiance en votre intercession, et au désir que j’ai de voir vot...re culte s’étendre dans tout l’univers. Glorieuse vierge et martyre, je me réjouis avec vous de la puissance que le Seigneur vous a donnée, pour la gloire de son nom et pour l’édification de son Église. J’aime à vous voir si pure, si généreuse, si fidèle à Jésus, si élevée dans la gloire.
Attirée par vos exemples à la pratique de la vertu, plein d’espoir à la vue des récompenses accordées à vos mérites, je veux fuir le péché, et accomplir tout ce que Dieu me commande. Aidez-moi, grande Sainte, à obtenir une pureté à jamais inviolable, une générosité qui ne se refuse pour l’amour de Dieu à aucun sacrifice, un dévouement sans bornes la foi catholique, et . . . (nommez la faveur spéciale que vous désirez). Ce Dieu si bon pour lequel vous avez donné votre sang et votre vie, ce Dieu qui m’a tant aimé, ne refusera rien à vos prières.
Ainsi soit-il.

Je vous salue, ô innocente Philomène qui, par l’amour de Jésus, avez conservé dans tout son éclat le lis de la virginité. Je vous salue, ô illustre Philomène, qui avez répandu si courageusement votre sang pour Jésus-Christ.
Je bénis le Seigneur pour toutes les grâces qu’Il vous a accordées pendant votre vie, et tout spécialement à l’heure de votre mort. Je Le loue et Le glorifie pour l’honneur et la puissance avec lesquels Il vous a couronnée, et je vous supplie d’obtenir pour moi auprès de Dieu les grâces que je demande par votre intercession.
Sainte Philomène, fille bien-aimée de Jésus et de Marie, priez pour nous qui avons recours à vous. Ainsi soit-il.
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Ô sainte Philomène, vierge et martyre, priez pour nous, afin que par votre puissante intercession nous puissions obtenir cette pureté de cœur et d'esprit qui conduit à l'amour parfait de Dieu. Amen.
SAINTE PHILOMENE EST REABILITE SUR LE CALENDRIER DES SAINT ET SE FÊTE LE 10 AOUT. (http://nominis.cef.fr/contenus/saint/calendrier/complet/2012/8.html)
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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 08:44

 

 

Dieu vous  vous connaît intimement. Il connaît vos désirs et luttes. Il connaît vos pensées et secrets. Il connaît vos joies et douleurs. Il sait vos besoins. Il aime vous comme vous êtes. Et vous aimez-vous le Seigneur? Pensez vous à lui dans cette société actuelle où les hommes le rejette de plus en plus? Prenez vous la peine de le connaitre intimement par les paroles qui l'a laissé au travers de l'évangile?

En ce jour pensons à la France et au monde entier. L'evangile d'aujourd'hui nous invite à comprendre pourquoi il y a des guerres dans le monde. la jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d'actions malfaisantes. c'est ce que nous dit la lettre de Saint Jaques.

 

ARTICLE EN COURS DE REDACTION

 

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