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Marie a dit

        "Je ne vous promets pas d'être heureuse dans ce monde mais dans l'autre »

(à Sainte Bernadette, le 18 février 1858).

Texte Libre

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 14:20

SANG DE JÉSUS-CHRIST, ENIVREZ-MOI



A Sœur Constance, religieuse au monastère de Saint-Abundio, près Sienne

Au nom de Jésus crucifié et de la douce Marie



Ma fille bien-aimée dans le Christ, le doux Jésus, moi, Catherine, la servante et l’esclave des serviteurs de Jésus-Christ, je t’écris et t’encourage dans son précieux sang, avec le désir de te voir baignée, anéantie dans le précieux sang du Fils de Dieu, parce que je vois que dans le souvenir de ce sang, se trouve le feu d’une ardente charité, et que dans la charité ne se trouvent jamais la tristesse et le trouble.

Je veux que tu mettes toutes tes affections dans ce sang. Oui, enivre-toi de ce sang, brûle et consume l’amour-propre qui peut être en toi, et que le feu de cet amour éteigne le feu de la crainte et de l’amour de toi-même. O glorieux et précieux Sang ! tu es devenu pour nous un bain, un baume pour nos blessures. Oui, ma fille, c’est un bain, et dans ce bain tu trouves la chaleur, l’eau et le lieu du repos. Je te dis que dans ce bain glorieux, tu trouves la chaleur de la charité divine, qui l’a donné par amour, tu trouves le lieu, c’est-à-dire le Dieu éternel ou est le Verbe, et où il était dès le commencement, tu trouves l’eau dans le Sang, car du Sang sort l’eau de la grâce, et il y a un mur qui arrête nos regards.

O ineffable et très douce Charité ! vous avez pris le mur de notre humanité, qui a couvert l’éternelle et suprême divinité de l’Homme-Dieu, et cette union a été si parfaite, que la mort, que rien n’a pu la faire cesser. Quelle douceur, quel repos, quelle consolation dans ce sang ! car on y trouve le feu de la divine charité et la vertu de la souveraine et éternelle Déité. Tu sais que c’est la vertu de la divine Essence qui fait la valeur du sang de l’Agneau, tu sais que si l’homme seul eût été sans Dieu, son sang n’aurait pu nous sauver, mais c’est par l’union de Dieu à l’homme que le sacrifice de son sang fut accepté.

Ce sang est donc bien glorieux ! C’est un parfum d’agréable odeur qui détruit l’infection de notre iniquité, c’est une lumière qui dissipe les ténèbres, non seulement les ténèbres extérieures du péché mortel, mais encore les ténèbres de ce trouble déréglé qui s’empare souvent de l’âme sous l’apparence d’une fausse humilité, c’est ce trouble qu’excitent dans le cœur ces pensées. Peu à peu le trouble augmente et obscurcit, sous l’apparence de l’humilité, la vue de l’âme, qui se dit : 'tu vois bien que tes péchés te rendent indigne de toute grâce, de toute faveur', et alors elle s’éloigne souvent de la sainte Communion et des autres exercices spirituels. C’est le démon qui cause cette erreur et ces ténèbres. Je dis que si toi ou d’autres vous vous anéantissez dans le sang de l’Agneau sans tache, ces illusions ne s’empareront pas de votre esprit, ou, si elles y entrent, elles n’y resteront pas, et elles seront chassées par la foi vive et l’espérance, placées dans ce sang, tu les mépriseras en disant : 'je puis tout par Jésus crucifié, qui est en moi et qui me fortifie, et quand même je devrais tomber en enfer, je ne veux pas abandonner mes exercices'. Ce serait une grande folie de se jeter avant le temps dans la confusion de l’enfer.

Excite donc en toi le feu de l’amour, ma très chère fille, ne te trouble pas et réponds-toi à toi-même : 'quelle comparaison y a-t-il entre mon iniquité et l’abondance de ce sang répandu avec tant d’amour ?' Je veux bien que tu voies ton néant, ta négligence, ton ignorance, mais je ne veux pas que tu les voies dans les ténèbres de la confusion, mais à la lumière de la Bonté divine, que tu trouves en toi. Apprends que le démon ne veut que vous arrêter à la seule connaissance de vos misères, tandis que cette connaissance doit toujours être accompagnée de l’espérance dans la miséricorde divine. Sais-tu comment il faut faire ? ce que tu fais quand tu entres la nuit dans ta cellule, pour dormir : tu trouves d’abord ta cellule, puis tu vois ton lit, la première chose est nécessaire, mais tu ne t’en contentes pas, et tu cherches des yeux le lit où tu dois prendre ton repos. Tu dois faire de même lorsque tu es entrée dans la cellule de la connaissance de toi-même. Je veux que tu ouvres l’œil de ton intelligence avec amour, que tu traverses ta cellule, et que tu ailles vers le lit de la douce Bonté que tu trouves en toi. Tu vois bien que l’être t’a été donné par grâce, et non par obligation.

Vois, ma Fille, ce lit est couvert d’une couverture de pourpre teinte dans le sang de l’Agneau immolé et consumé pour nous, c’est lit le lit de ton repos, qu’il ne faut quitter jamais. Tu vois qu’il n’y a pas de cellule sans lit, et de lit sans cellule. Que ton âme se nourrisse de cette Bonté de Dieu, elle peut s’y engraisser, car avec le lit tu trouves la nourriture, la table et le serviteur. Le Père est la table, le Fils est la nourriture, le Saint-Esprit lui-même devient un lit de repos. Sois persuadée que si tu veux te borner à la connaissance de toi-même, tu seras toujours dans la confusion, tu verras la table et le lit préparés, et tu n’en profiteras pas par la connaissance de la bonté divine, tu ne recevras pas la paix et le repos, tu en seras privée, et tu ne porteras aucun fruit. Je te conjure donc par l’amour de Jésus crucifié de rester dans ce doux et glorieux lit de repos. Je suis certaine que tu le feras si tu te noies dans le précieux sang. Aussi je t’ai dit que je désirais te voir baignée et noyée dans le sang du Fils de Dieu.

Je termine : demeure dans la sainte et douce dilection de Dieu.


Lettre de Sainte Catherine de Sienne (lettre 154)

Dernière édition par ROBERT. le Lun 22 Nov - 15:22, édité 1 fois
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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 14:16

PRIÈRE AU PRÉCIEUX SANG

(Recommandée pour une neuvaine)



C'est par la voix de votre Sang, ô Jésus, que je viens vous presser, vous solliciter, vous importuner... Quoique vous sembliez rejeter mes supplications, je ne quitterai point vos pieds sanglants que vous ne m'ayez exaucé. Trop de grâces, trop de miséricordes ont jailli de vos plaies pour que je n'espère pas jusqu'à la fin en l'efficacité du Sang qui en découle !

Donc, ô Jésus, par votre Sang sept fois répandu, par chacune des gouttes du Prix sacré de ma rédemption,-- par les larmes de votre Mère Immaculée, je vous en conjure, je vous en supplie, exaucez mon instante prière.

(Spécifiez ici votre demande.)

O vous qui, aux jours de votre vie mortelle, avez consolé tant de souffrances, guéri tant d'infirmités, relevé tant de courages, n'aurez-vous pas pitié d'une âme qui crie vers vous du fond de ses angoisses ?... Oh ! non, cela est impossible !... Encore un soupir de mon coeur, et de la plaie du vôtre, ô Jésus, va s'échapper, dans un flot de Sang miséricordieux, la grâce tant désirée!... O Jésus! Jésus! hâtez le moment où vous changerez mes pleurs en allégresse, mes gémissements en actions de grâces !

O Marie, Source du Sang divin, je vous en conjure, ne laissez point perdre cette occasion de faire glorifier le Sang qui vous a faite Immaculée.
Ainsi soit-il.



(100 jours d'indulgence)

Nihil obstat, Victor Quintal, v.g. S.-Hyacinthe, le 5 novembre 1948.

Imprimatur:+ Arthur Douville, Évêque de S.-Hyacinthe, S.-Hyacinthe, 5 novembre 1948.

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 14:14

FÊTE DU TRÈS PRÉCIEUX-SANG
DE NOTRE-SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST


L'Histoire de l'Église, c'est l'histoire du Précieux Sang. "C'est par lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés; c'est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle," déclare saint Paul, le premier docteur du Précieux Sang.

Le sang des Martyrs et les sueurs des Saints de tous les temps sont le prolongement du Précieux Sang de Jésus-Christ. Chacun d'eux ne pouvait-il pas répéter avec saint Paul: "J'achève en ma propre chair ce qui manque aux souffrances de Jésus-Christ."

Aussi est-ce à bon droit que la liturgie sacrée célèbre le Précieux Sang durant tout le cours de l'année. Par le sacrifice des autels, Notre-Seigneur Jésus-Christ ne cesse de répandre Sa vertu purificatrice sur le monde, criant non vengeance, mais miséricorde. Il étouffe la voix des crimes des pécheurs et change les foudres vengeresses en pluie de grâces. Le Père Éternel exige que le Sang de Son Fils bien-aimé soit le bain qui purifie notre conscience. Ce Sang d'un si haut prix nous est donné, non avec parcimonie, mais avec une générosité divine.

Incomparable Victime préparée par l'Éternel, l'Enfant-Dieu commence Sa mission de Rédempteur au jour de la Circoncision. Au jardin des oliviers, la terre est arrosée de la sueur de Son sang adorable. Au prétoire, ce ne sont plus des gouttes, mais des ruisseaux de sang qui coulent de tout Son corps, sous les coups redoublés de la flagellation. Sa tête n'est pas épargnée, les épines qui y sont enfoncées l'inondent et l'empourprent de Son sang.

Dans les sentiers du Calvaire, tous les pas du Rédempteur sont marqués par des traces de sang. Ce Précieux Sang jaillit encore avec effusion au moment où les soldats Lui arrachent violemment Ses habits collés à Ses plaies. Lorsque Ses pieds et Ses mains sont percés par de gros clous qui fixent Son saint corps à la croix, quatre fleuves de sang fécondent la terre desséchée et maudite par le péché. Avec le coup de lance, une nouvelle plaie s'ouvre encore et laisse sortir la dernière goutte de sang des veines de notre très doux Sauveur.

Rachetés à un si haut prix, ne nous rendons plus esclaves des créatures. Nous portons sur nos fronts la croix du Christ, nous sommes teints de Son sang; n'effaçons pas les marques d'une si glorieuse servitude. Puisqu'Il a racheté notre vie si chèrement, consacrons-la toute entière au service de ce Dieu d'amour et ne rompons pas un marché qui nous est si avantageux. Lorsque le prêtre offre ce Précieux Sang sur l'autel, entourons-le de nos plus respectueux hommages.

 

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 13:28
                                                                         
                                                                   jésus sang 
 
« Le Précieux Sang est le plus grand, le plus irrécusable de nos besoins. Il n'y a pas de véritable vie sans lui. Cependant il nous est très important de bien concevoir ceci, la création tout entière ne pouvait le mériter. Quelque nécessaire qu'il soit, il ne nous est nullement dû ; nous n'y avons aucun droit. L'amour de Dieu à notre égard nous a déjà paru comme une invention romanesque. Tout ce q...ue Dieu a fait pour nous est prodigieux. Il nous est presque impossible de le croire, maintenant même que notre pensée s'y arrête avec plus de loisir. Nous connaissons la tendresse ineffable de notre Créateur, sa facilité à se laisser apaiser, la douceur de son Coeur, son inclination à pardonner. Nous savons que les besoins de ses créatures plaident auprès de lui d'une manière plus éloquente que nous ne pouvons le dire. Cependant, il n'y a pas de nécessité qui ait pu exiger le Précieux Sang, pas de mérites qui aient pu le gagner, pas de prières qui aient pu l'obtenir. Enfin, il n'y a pas d'intelligence créée, ni angélique, ni humaine, qui ait jamais pu imaginer rien de pareil.

Le ciel serait rempli de multitudes innombrables de bienheureux aussi parfaits que saint Joseph, que saint Jean-Baptiste ou les apôtres, et tous ces saints auraient-ils encore dans leur sainteté le pouvoir de mériter, jamais, pendant des milliers et des milliers de siècles, leurs mérites réunis n'auraient pu gagner une seule goutte du Précieux Sang. [...] Réunissons ensemble les saints, les anges et Marie dans tout l'éclat de leur sainteté, supposons que cette sainteté va toujours croissant dans la suite sans fin des âges et des siècles, jamais ils n'auraient pu mériter le mystère de l'Incarnation dont la vertu réparatrice réside dans le Précieux Sang. Oh ! cette pensée inonde mon coeur de joie. Avoir toujours à reposer sur la libre souveraineté de Dieu, au lieu de reposer sur ma petitesse et ma misère ; toujours retomber sur la magnificence gratuite de Dieu, être pour toujours redevable de tout, et de quel tout, à Jésus ! ô Dieu miséricordieux ! cette joie est de toutes les joies de la terre celle qui se rapproche le plus de la joie des cieux. »

R.P. F.W. Faber (1814-1863), "Le Précieux Sang ou le Prix de notre Salut", Paris, Ambroise Bray, 1867 (4ème éd.).
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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 10:20

 
 
Donne la paix à notre terre
Ô Mère de miséricorde
... Nous confions à ton coeur et à ton amour
Le peuple entier et l'Eglise de cette terre

Garde-nous de toute injustice,
De toute division,
De toute violence et de toute guerre.
Garde-nous de la tentation
Et de l'esclavage du péché et du mal.
Sois avec nous !

Aides-nous à vaincre le doute par la foi,
L'égoïsme par le service,
L'orgueil par la mansuétude,
La haine par l'amour.

Ô Mère du Christ,
Sois notre réconfort
Et donne force à tous ceux qui souffrent :
Aux pauvres,
A ceux qui sont seuls,
Aux malades,
Aux non-aimés, aux abandonnés.

Donne la paix à notre terre divisée;
Et à tous, la lumière de l'espérance.

Jean-Paul II
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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 17:34

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! * Éternel est son amour !

Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour ! +
Que le dise la maison d'Aaron : Éternel est son amour ! *
Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour !
Dans mon angoisse j'ai crié vers le Seigneur, et lui m'a exaucé, mis au large.
Le Seigneur est pour moi, je ne crains pas ; que pourrait un homme contre moi ?
Le Seigneur est avec moi pour me défendre, et moi, je braverai mes ennemis.
Mieux vaut s'appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes ; *
mieux vaut s'appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants !
Toutes les nations m'ont encerclé : au nom du Seigneur, je les détruis !
Elles m'ont cerné, encerclé : au nom du Seigneur, je les détruis !
Elles m'ont cerné comme des guêpes : + (- ce n'était qu'un feu de ronces -) * au nom du Seigneur, je les détruis !
On m'a poussé, bousculé pour m'abattre ; mais le Seigneur m'a défendu.
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ; il est pour moi le salut.
Clameurs de joie et de victoire * sous les tentes des justes : « Le bras du Seigneur est fort,
le bras du Seigneur se lève, * le bras du Seigneur est fort ! »
Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur :
il m'a frappé, le Seigneur, il m'a frappé, mais sans me livrer à la mort.
Ouvrez-moi les portes de justice : j'entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
« C'est ici la porte du Seigneur : qu'ils entrent, les justes ! »
Je te rends grâce car tu m'as exaucé : tu es pour moi le salut.
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle :
c'est là l'oeuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie !
Donne, Seigneur, donne le salut ! Donne, Seigneur, donne la victoire !
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! * De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Tu es mon Dieu, je te rends grâce, * mon Dieu, je t'exalte !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 15:33
« "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive". Venez à moi vous tous, qui êtes chargés, fatigués, et altérés, dans la voie de ce monde, pleine de travaux, et de misères ; et venez à moi ici, c'est-à-dire à la fontaine, non pas de Jacob, mais du Cœur de ma très digne Mère, là où vous me trouverez, car j'y ai établi ma demeure pour jamais...
Je l'ai faite pour vous : je l'ai remplie d'...une infinité de biens pour vous ; j'y suis pour vous ; j'y suis pour vous découvrir et pour vous distribuer les trésors immenses que j'y ai cachés. J'y suis pour vous rafraîchir, vous fortifier, et vous donner une nouvelle vie, par les eaux vives dont elle regorge. J'y suis pour vous repaître du lait et du miel, et pour vous enivrer du vin qui en découlent : venez donc à moi.

Vous tous qui avez soif, venez boire des belles et bonnes eaux de notre miraculeuse fontaine : et encore que vous n'ayez pas d'argent, hâtez-vous pourtant, venez et achetez sans argent, du vin et du lait de cette fontaine... Venez au très honorable Cœur de la Reine du Ciel, et vous apprendrez à l'exemple de ce même Cœur, qui a toujours brûlé d'une soif très ardente de la gloire de son Dieu, et qui n'en a jamais eu d'autre, qu'il n'y a point de vrai honneur qu'à suivre la divine Majesté...

Hâtez-vous, qu'est-ce que vous attendez ? Pourquoi différez-vous un seul moment ? N'est-ce point que vous craignez de faire tort à la Bonté non pareille du très adorable Cœur de Jésus, votre Dieu, et votre Rédempteur, si vous vous adressez à la charité du Cœur de sa Mère ? Mais ne savez-vous pas que Marie n'est rien, n'a rien et ne peut rien, que de Jésus, par Jésus et en Jésus, et que c'est Jésus qui est tout, qui peut tout, et qui fait tout en elle ? Ne savez-vous pas que c'est Jésus qui a fait le Cœur de Marie tel qu'il est ; et qui a voulu en faire une fontaine de lumière, de consolation, et de toutes sortes de grâces, pour tous ceux qui y auront recours dans leurs nécessités ? Ne savez-vous pas que non seulement Jésus est résident et demeurant continuellement dans le Cœur de Marie, mais qu'il est lui-même le Cœur de Marie, le Cœur de son Cœur, et l'Âme de son Âme : et qu'ainsi venir au Cœur de Marie, c'est venir à Jésus ; honorer le Cœur de Marie, c'est honorer Jésus ; invoquer le Cœur de Marie, c'est invoquer Jésus ? »

Saint Jean Eudes (1601-1680), "Le Cœur admirable de la Très-Sacrée Mère de Dieu ou la Dévotion au Très-Saint Coeur de la Bienheureuse Vierge Marie" (extraits du ch.V), Caen, Jean Poisson, 1681.
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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 19:00

J’ai vingt-cinq ans. Je suis la deuxième d’une famille musulmane classique en Algérie. Nous
sommes neuf et l’aîné est un garçon. La mosquée est juste devant la maison. Mon père est
pratiquant : la prière, le ramadan… À quatorze ans, j’ai choisi de mettre la grande robe et le
voile. J’avais une image de Dieu, faite d’obligations. J’avais appris que l’Islam était la seule
vraie religion. J’ai surpris mes parents en voulant mettre le voile, car j’étais très jeune. Au
début je le mettais seulement pour aller à l’école, puis au bout d’un an, je l’ai gardé. Alors je
me suis cachée, et je suis devenue très timide. Je ne parlais plus aux garçons de mon âge,
car ma mère disait que les hommes sont méchants et que je devais les éviter.

J’allais à l’école. Mon père ne faisait aucune différence entre ses enfants. Il avait juste appris
à lire et à écrire à la mosquée, et il désirait que filles et garçons apprennent plus. Mais ma
mère disait qu’une fille n’a pas besoin d’étudier ou de réfléchir, elle doit juste savoir cuisiner
pour pouvoir se marier. Alors je me culpabilisais, et j’étais dégoûtée de tout cela. Et ma mère
disait à mon frère de me frapper pour me faire peur et m’obliger à obéir.

Mon père se disputait fréquemment avec ma mère, et il la frappait. Une nuit de dispute, j’ai
entendu mon frère dire : «Je vais tuer mon père». Ma mère se plaignait, pleurait, elle disait :
«Il n’y a aucune raison, je n’ai rien fait». Alors je me suis mise à détester mon père. La vie
n’était pas belle pour moi. Je me demandais : «Comment est-ce que je vais grandir ici?».
J’étais prête à me marier avec n’importe qui pour pouvoir partir. Je pensais : «Dieu est
méchant de ne pas m’avoir créée garçon». Je préparais le bac, dans le seul but de le réussir
pour aller travailler.

Je cherchais Dieu. Et j’ai pensé : «je vais pratiquer l’Islam comme il faut et le plus possible».
Pendant
le ramadan, j’allais tous les soirs à la prière et aux longues causeries religieuses à la
mosquée. Ma mère n’y allait pas, et mon père pas souvent, ce qui m’étonnait. Je me disais :
«comme je suis enseignée, je dois pratiquer les cinq prières, et prier beaucoup pour effacer
mes années de péché». Je me raccrochais à Dieu. Je priais pour qu’Il m’aide à réussir mon
bac. Et je m’attendais à un résultat. Ma mère voulait me décourager de prier autant. Elle me
disait : «tu en fais trop, tu fais presque comme les hommes et les personnes âgées, ce n’est
pas normal».

Un jour je révisais mon cours de géographie et j’avais du mal. Mon frère aîné, qui était
étudiant, avait acheté un poste de radio. J’ai tourné les boutons, et j’ai entendu une voix très
claire qui disait : «Le Fils de Dieu …». Je n’ai rien compris et j’ai éteint; je pensais avoir
péché. J’avais peur, je tremblais, je priais et j’ai demandé pardon à Dieu. Quatre jours après,
j’ai rallumé le poste. J’ai réussi à retrouver la voix. Et je me demandais : «Pourquoi est-ce
que des Arabes parlent ainsi?». C’étaient des Marocains, des Égyptiens …, qui donnaient
leur témoignage. J’ai écouté pendant un mois, puis j’ai noté le numéro de téléphone qu’ils
donnaient. Ils parlaient de «Yeschouah», Je ne savais pas qui c’était et mon frère non plus.
J’ai compris ensuite que c’était une personne. J’étais perdue, j’avais plein des questions, et
je ne savais plus où j’en étais. Une fois mon père m’a trouvée en train d’écouter. Il m’a juste
dit : «si tu n’as pas le bac, tant pis pour toi». C’était en janvier, et je n’avais presque rien
révisé. Je continuais de pratiquer l’Islam, mais ma tête était ailleurs. Puis j’ai compris que
c’était des chrétiens. Je voulais poser des questions à l’imam, mais je ne l’ai pas fait. Je suis
allée voir un psychiatre qui connaissait un peu toutes les religions. Il était gentil, et il m’a dit :
«Ramène-moi tes livres sur l’Islam». Ils venaient d’Arabie Saoudite et ils étaient très durs,
sans photos, car c’est satanique. Au bout d’une semaine il m’a dit : «Ces musulmans sont
fanatiques».

Alors j’ai prié Dieu de m’aider. J’ai écrit à des chrétiens de Jordanie dont j’avais eu l’adresse
à la radio. La réponse a mis si longtemps à venir que je n’y pensais plus. Un jour j’ai parlé à
Dieu vers une heure du matin : «Dieu, si Tu existes (je Lui parlais comme à une personne!), je
dois Te dire ce que je pense. Tu dois me convaincre : soit que l’Islam est le seul chemin, soit
qu’il est dans ce que j’ai écouté à la radio. Donne-moi un rêve». Je me disais que j’étais folle,
et je n’étais pas sûre que Dieu m’ait entendue. Alors j’ai décidé : «Si Dieu ne me répond pas,
j’arrête tout, l’Islam inclus». Le matin j’ai eu un rêve, et une parole : «Tu dois aller chercher
auprès de Jésus». Alors j’ai réfléchi : «satan a peut-être cherché à me détourner de l’Islam?».
Mais j’ai quand même décidé de chercher. Après des hésitations, j’ai fini par téléphoner à
quelqu’un de la Radio. On a parlé pendant une demie-heure. Puis j’ai rappelé presque une
fois par semaine, il était très doux, et moi très agressive au début avec mes questions; il m’a
beaucoup touchée, car il n’était pas comme tous les hommes que je connaissais. David m’a
proposé de prier pour moi, pour que j’aie mon bac. J’ai trouvé cela très bizarre surtout sans
s’être lavés avant, de plus les musulmans ne prient que pour les morts. Je lui ai dit : «Tu
parles avec Dieu comme avec une personne». Il m’a dit de prier comme on le sent dans son
cœur; puis il m’a encouragée à le faire avant d’écrire sur la feuille de devoir.

Après les examens, j’ai dit à David que j’avais certainement échoué. Il m’a répondu : «Dieu
m’a dit que tu allais avoir ton BAC». Il avait prié avec sa femme et avec son église à ce sujet.
J’étais émerveillée, mais j’avais des questions, et des doutes. Il me disait aussi : «Je t’aime
en Christ», et j’étais choquée. C’est mon frère qui était allé voir les résultats du BAC, car une
fille ne peut pas beaucoup sortir. J’étais reçue! C’était un miracle! J’étais surprise par la
réponse de Dieu à ma prière. J’ai annoncé la nouvelle à David, et il était plus joyeux de ma
réussite, que ma propre famille.


Ce même jour mon frère m’a rapportée une lettre d’Égypte. C’est l’imam qui reçoit notre
courrier et qui nous le fait suivre. Tous les voisins avaient vu cette lettre. Elle contenait
l’Évangile de Luc, qui d’ailleurs débordait de l’enveloppe. J’étais aux nues!…Je suis allée
dans ma chambre pour dévorer le livre. C’était un jour fabuleux! Ma joie n’était pas due à mon
BAC, mais à Dieu, et à ce qu’Il avait fait pour moi. J’ai pensé : «Dieu est Vivant, et je suis
chrétienne!» C’était le 7 juillet 1999.

J’ai raconté ma conversion à ma famille, sauf à mon père et mon grand frère. Ma mère m’a
dit : «Oublie tout et va faire la vaisselle …». Alors j’ai contacté David et je lui ai dit : «Je crois
en Jésus-Christ, Yeschouah!». Il était heureux et cela m’encourageait. J’avais partagé avec
lui mon désir d’aller à l’université et mon impossibilité d’acheter les livres. Alors, il a proposé
de m’aider financièrement. Mais il fallait qu’il en parle d’abord avec mon père au téléphone. Il
était d’accord, puis après avoir raccroché, il a refusé parce que cet homme n’était pas
musulman.

Dieu a fait encore beaucoup de choses pour moi ensuite. J’ai passé trois ans à l’université, à
300 km de chez moi. Et miracle : des gens ont payé mes études d’éducatrice spécialisée
sans que je leur demande! Je voulais connaître mon Dieu. Pendant mes études, j’ai cherché
une église. Mais c’était à mille kilomètres! J’y allais quelquefois pour des séminaires. J’étais
seule pour ma soutenance. C’est David qui travaille à la Radio qui avait payé tous mes frais
de fin d’études. Ensuite il m’a proposé de venir travailler avec lui. Je croyais cela impossible
sans visa. Mais il m’a dit : «Marche par la foi».

J’aurais dû rentrer chez moi après mes études, mais j’avais peur de revenir à l’Islam. Je
préférai alors rester loin et fréquenter l’église que je connaissais. Mais mon père est venu me
rechercher. Je lui ai échappé. J’ai réalisé que je ne pouvais plus rentrer chez moi, mais j’ai vu
que j’étais dans le plan de Dieu. Après un voyage en bus de treize heures et mille kilomètres,
j’ai rencontré un responsable d’église qui voulait me renvoyer chez moi en me disant d’avoir
l’air musulmane toute en restant chrétienne. J’ai refusé. J’avais 22 ans, je ne pouvais pas
rester seule dans la rue, à 1000 km de chez moi. J’ai pleuré et prié, et je croyais que Dieu ne
pouvait rien pour moi. J’ai finalement eu l’adresse d’un pasteur et sa femme qui ont prié et
décidé de m’accueillir jusqu’à l’obtention de mon visa pour la France. Je suis restée trois
mois. Ils me considéraient comme leur fille. C’était une belle expérience familiale. Ils m’ont
payé le voyage en bateau.

Je remercie Dieu pour tous les amis qu’il a mis sur ma route pour m’aider à m’inscrire dans
un institut biblique dès mon arrivée en France en 2003. Les cours m’aident à grandir dans la
connaissance de La Parole de Dieu et me permettent aussi de me préparer à servir notre
Seigneur. Mon but et ma prière sont, après mes études, de rejoindre un centre
d’évangélisation par la radio en France annonçant la Bonne Nouvelle de l’Évangile à mes
frères Maghrébins musulmans.

Et je remercie Le Seigneur mon Sauveur pour Son Amour qui a changé ma vie et qui
continuera de le faire parce qu’Il est Bon et Fidèle. Je remercie mon Dieu et Père Céleste
parce qu’Il s’est fait connaître à moi aussi. Je loue le Seigneur pour Sa présence, et Son plan
parfait. Je prie pour ma famille, pour qu’ils puissent découvrir ce magnifique Trésor que j’ai
trouvé. Comme je prie pour tous les Musulmans, afin que Le Dieu de notre Seigneur
Jésus-Christ, Le Père de Gloire, leur donne un esprit de sagesse et de révélation, dans Sa
connaissance, et qu'Il illumine les yeux de leur cœur, pour qu’ils sachent quelle est
l'Espérance qui s'attache à Son appel, quelle est la richesse de la Gloire de Son héritage
qu'il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de Sa
puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de Sa force.

Les Musulmans sont sincères dans leur croyance, mais il leur manque l’essentiel : la
connaissance de la Vérité révélée par Jésus-Christ. Comme le dit Paul aux Romains 10:1 - 4
à propos des Israélites : «Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c'est
qu'ils soient sauvés. Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans
intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice,
ils ne se sont pas soumis à La Justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi, pour la
justification de tous ceux qui croient». Amen.


Propos recueillis par Elisabeth DUGAS (auteur externe)


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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 18:53

Témoignage Jamel qui était musulman

Depuis ma naissance, j'étais imprégné de la culture musulmane. A partir de 12 ans, j'avais
commencé à pratiquer l'Islam, religion de mon pays et de ma famille, tout en condamnant
sévèrement la chrétienté. Mon but était alors de ressembler, ou plutôt d'imiter le plus
possible Mahomet, le fondateur de l'Islam. Je jeûnais souvent, je passais beaucoup de
temps dans la Mosquée, le lieu de prière du musulman, et lisais tous les jours le Coran, leur
livre "Saint". Prier Allah cinq fois par jour en me tournant en direction de la Mecque, était un
exercice quotidien de foi et de sincérité.

Ma ferveur religieuse prenait de l'ampleur pendant le Ramadan. Je rêvais de pouvoir un
jour faire un voyage à la Mecque, lieu saint de l'Islam, l'expérience suprême pour le
Musulman. Ma foi aurait atteint son apogée.

A l'âge de 18 ans, je suis venu en France pour faire des études en Physique, Chimie et
Mathématiques, à l'Université de Caen. Là, je fus contacté pour la première fois par une
femme chrétienne qui tenait un stand biblique au restaurant universitaire. Je n'espérais pas
plus, car enfin j'avais l'occasion de prêcher l'Islam à un chrétien ! Jusqu'alors, je ne savais
rien au sujet de la Bible, sinon qu'elle était "falsifiée", selon ce que j'avais appris en tant
que musulman. L'Islam m'avait enseigné que les chrétiens faisaient de Jésus le Fils de
Dieu, et pour moi, cela n'était ni plus ni moins qu'un blasphème impardonnable. Aussi,
n'osais-je même pas laisser cette idée effleurer mon esprit, car ç'aurait été ma
condamnation éternelle. En plus, le Coran affirme ceci : "Dis: il y a un seul Dieu, il n'a pas
engendré, et il n'a pas été engendré, et il n'a point d'égal." (Sourate 112). Ainsi, la filialité
de Jésus et sa divinité se trouvaient balayées du même coup. Jésus n'était pour moi qu'un
simple homme, prophète certes, mais créé de poussière au même titre qu'Adam. Il faut
ajouter que tout ce qu'affirme la Bible, comme le péché originel, la Trinité, l'amour divin, le
salut par grâce, m'était étranger.

Cependant, ma religion me demandait de croire que la Bible était la Parole de Dieu, sans
pour autant prendre ses enseignements au sérieux. Pour expliquer ce paradoxe, l'Islam
prétend que la Bible a été falsifiée par les Juifs et les Chrétiens et qu'il est par conséquent
impossible d'accéder au vrai texte. Je croyais simplement cette assertion sans l'avoir
jamais vérifié.

Le temps passait, et j'assistais à quelques réunions d'église. Cela m'a aidé à comprendre
l'Evangile du salut. L'amour de Dieu, manifesté à la croix, m'avait bouleversé, moi qui ne
connaissais qu'un Dieu souverain, Puissant, sans aucune indulgence pour le pécheur.
Quand on me parlait de cet amour, j'avais les larmes aux yeux, mais je restais quand
même sûr que l'Islam était la bonne et la meilleure voie. Néanmoins, un combat violent
s'était déclaré en moi-même. Aussi avais-je décidé d'étudier et de comparer la Bible et le
Coran. A mesure que je lisais, je me rendais compte que la Bible était autre chose que ce
que je me représentais ; et surtout que l'image que je me faisais de Jésus était tout à fait
fausse. D'étranger, Jésus devenait pour moi un homme unique ! Qui a, comme lui, consolé
les pauvres, accueilli les hommes rejetés, pansé les blessures de tous les opprimés ? Qui
a, comme lui, parlé avec simplicité et beauté de Dieu qui aime les malheureux et prend le
parti des humiliés ? Mais surtout, qui a, comme lui, révélé le Dieu Père de tous ceux qui
placent leur confiance en lui ?
Après les recherches, je commençais à avoir des doutes sur la falsification de la Bible,
mais je ne pouvais encore croire ni à la Trinité, ni à la filialité divine de Jésus, et encore
moins à sa crucifixion.

En effet, l'Islam nie tout simplement que Jésus fût crucifié. Une autre chose qui
m'empêchait de croire, c'était ma famille. Se convertir et quitter l'Islam, c'est renier sa
famille, sa patrie. Le prix me paraissait trop élevé. C'était toujours le côté où se trouvaient
ma famille, mes amis, qui penchait dans la balance. Au bout de 2 ans, j'étais arrivé à ne
plus supporter d'entendre parler de l'Evangile, tellement cela me frustrait. Si je discutais
avec des amis, cela finissait toujours par des disputes.
Quoique refusant l'Evangile, j'aimais passer du temps dans la famille du pasteur. Le lundi 5
août était un jour comme tant d'autres chez eux. Bien sûr, il fallait encore que j'entende
l'Evangile. J'avais de plus en plus de mal à résister à l'amour de Christ, mais cette fois-là,
je décidais que c'en était trop, et que je ne voulais plus jamais entendre parler de
Jésus-Christ ! J'insistais que l'on me ramène chez-moi. Pour me calmer, je pris le Coran et
me mis à le lire. Les paroles sortaient de mes lèvres, mais mon coeur restait sec,
contrairement à d'habitude. Je décidai donc de dormir. Il était deux heures du matin. Dans
mon lit, je commençais à prier Allah, tel que je le faisais chaque nuit, mais le vide
m'entourait autant que le silence. Malgré tout ce que j'essayais, je n'arrivais pas à trouver
cette paix de coeur que je désirais tant à cet instant. Soudain, poussé par une force
invisible, je m'écriai : "Dieu, qui que tu sois, révèle-toi à moi !" C'est alors que le nom de
Jésus se mit à raisonner dans ma tête, puis dans tout mon être. La présence de Jésus
s'est imposé avec une netteté inouïe. "Est-ce toi , Jésus ?" demandai-je, alors que je n'y
pensais absolument pas. Mon corps tremblait ! "Si c'est toi Jésus, je t'accepte, ajoutai-je".
Le sentiment qui m'envahissait à ce moment est indescriptible. Je sus que Jésus est
réellement d'un autre monde, du monde de Dieu. Mais je ne pouvais me résigner à cela.
Aussi, immédiatement après, je commençai à crier : "non, non, non...", parce que je me
rendis compte que j'ai dit quelque chose qui allait bouleverser ma vie. Mais je ne pouvais
fuir le nom de Jésus ; sa présence de Jésus avait envahi la pièce.

En titubant, je descendais les escaliers pour me aller téléphoner au pasteur. Il était 2h15 du
matin, lorsque, tout tremblant, je composai machinalement son numéro. "Il faut absolument
que je parle au pasteur !" ai-je dit à sa femme. Je n'ai donné aucun détail concernant la
raison pour laquelle je leur demandais de venir me voir au beau milieu de la nuit. Ils m'ont
dit plus tard que par le ton de ma voix, ils pensaient que je faisais une dépression
nerveuse. J'étais assis au fond de la salle lorsqu'ils sont arrivés. En voyant le pasteur, je lui
sautai dans les bras ! Il m'a rapidement demandé ce qui se passait. En sanglots, je lui ai
répondu : " Il faut que j'accepte Jésus dans ma vie !" J'étais alors si ému que je n'avais plus
de force dans mes jambes ; je m'appuyais donc contre le pasteur pour aller dans son
bureau. Une fois que j'étais assis, il m'a répété sa question, car il n'avait pas compris ma
demande. Je lui répétai alors que je désirais accepter Jésus-Christ dans ma vie. En
entendant cela, un sourire illumina le visage du pasteur, et il lui fallut un grand effort pour ne
pas sauter dans mes bras. Je connaissais si bien le plan du salut, mais je voulais
maintenant qu'il devienne une réalité dans ma vie.

Le pasteur m'a demandé si je croyais que Jésus est le Fils de Dieu et Dieu véritable. -Oui,
je le crois, répondis-je! - Crois-tu, Jamel, que Christ est mort sur la croix pour tes péchés,
et qu'Il est ressuscité pour t'assurer la vie éternelle en Lui ? - Oui, je le crois! - A tous ceux
qui l'ont reçu, continua le pasteur, à ceux qui croient en son nom, Il a donné le pouvoir de
devenir Ses enfants. Crois-tu qu'il peut faire de toi son enfant ? - Oh oui, je le crois ! Nous
nous sommes agenouillés dans la prière, et j'ai reçu Jésus-Christ dans ma vie, comme
mon Sauveur et mon Maître. Quelle paix inondait mon coeur, une paix que je n'avais
jusqu'alors jamais connu ! Je m'adressais enfin à Dieu comme mon Père céleste, et cela
grâce à Jésus qui fut crucifié et ressuscité pour moi.

Je n'ai pas évoqué le problème du péché pendant ce témoignage. Mais il faut que je le
fasse maintenant pour que chacun comprenne que cela constitue le noeud du problème
dans toute religion. Comment un homme souillé, méchant, indigne peut-il se tenir devant
Dieu ? Le sentiment du mal m'a toujours tourmenté. Mes efforts pour satisfaire les
exigences de Dieu restaient vains. Comment aurais-je pu obtenir le pardon pour des
offenses inqualifiables ? Seul Jésus Christ pouvait faire en sorte l'impensable devienne
possible, que Dieu ouvre ses bras pour m'accueillir dans sa grâce et son amour !



http://answering-islam.org.uk/French/jamel.htm

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 12:44

JEAN-PAUL II

ANGÉLUS

Dimanche 19 novembre 1978

 

Aujourd'hui nous récitons 1'Angélus du dimanche.

Toutefois, en de nombreux endroits, il existe la belle coutume de le réciter même les jours fériés, durant le travail. Lorsque la cloche sonne l'Angélus, les personnes arrêtent leur travail, pour quelques instants, et se rappellent le mystère de l'Incarnation du Verbe Eternel, mystère lié à l'Annonciation de l'Ange à Marie. C'est une belle coutume, dense de signification, mais qui, malheureusement, semble s'évanouir dans notre vie industrialisée et fébrile. Malgré cette situation nous ne pouvons oublier la vérité profonde que contient en soi l'antique dicton des Bénédictins : "ora et labora" - prie et travaille.

La prière unit les hommes à Dieu et les unit fraternellement entre eux.

En ce dimanche, où en Italie se célèbre la "Journée du Migrant", je désire, par cette commune prière, m'unir à tous ceux qui pour divers motifs, surtout pour recherche de travail, de gain, de meilleures conditions de vie, se trouvent hors de la Patrie, hors de l'Italie.

L'émigration est un phénomène universel. Il est impossible d'exprimer en peu de paroles tout ce qui devrait être dit à ce sujet. Une chose est certaine, il faut en ce jour se transférer, par la pensée et par le cœur, auprès de tant de foyers domestiques, de tant de localités de notre Patrie, en d'autres Pays, en d'autres localités, en d'autres lieux de travail, là où vivent et travaillent des fils et des filles de la terre italienne. Toujours nous nous souvenons d'eux, nos sentiments et nos vœux les accompagnent.

Que Dieu bénisse leur vie et leur travail. Qu'ils n'oublient pas ceux qu'ils ont laissé. Qu'ils sachent que nous pensons à eux, que nous nous occupons d'eux et que nous prions pour eux.

L'Episcopat italien, par une Commission spéciale, entretient un contact permanent avec les émigrés. D'autres Conférences épiscopales le font également, par exemple la Conférence de l'épiscopat polonais, dont l'activité dans ce domaine m'est très connue.

Très chers frères et sœurs !

N'importe où que vous vous trouviez dans le monde, persévérez dans la foi et conservez le noble héritage, emporté du sol natal.

Je vous recommande au Bon Pasteur, le Christ et à sa Mère.

Interrompez un moment les autres engagements et arrêtez-vous en esprit ici, avec nous. Récitons ensemble l'Angélus...

Je désire adresser un affectueux salut et un sincère éloge aux élèves de la cinquième classe de l'Ecole "Pelà-Tono" de Este, province de Padoue, qui sont venues à Rome pour recevoir le prix national de la Bonté "Livio Tempesta" pour l'année 1978.

Bravo ! vraiment bravo, chères petites filles ! Que votre généreux dévouement aux autres soit un encouragement pour tous à devenir toujours plus charitables avec le prochain, afin de rendre meilleure la société.

Que vous accompagne ma particulière bénédiction apostolique, que j'élargis à votre maîtresse, à vos supérieurs, à vos parents et à tous vos amis grands et petits.

 

© Copyright 1978 - Libreria Editrice Vaticana

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